Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)

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Une partie de ces dernières matières se trouverait dans les fonds de coupelle; mais dans les calculs qui vont suivre, on les supposera pures. Les .530 kilogrammes de plomb d'oeuvre donneraient, par la coupellation et les opérations subséquentes, 500 de plomb marchand. Quant aux 345 kilogrammes de sulfate de plomb, en les mêlant avec une quantité de charbon en poudre suffisante seulement pour en réduire la moitié, et chauffant le mélange dans un fourneau à ré-. ver.bère, il est probable qu'on en extrairait la totalité du en plomb avec une grande facilité; et je crois qu'en évaluant la perte de métal à 20, c'est la porter au maximum -; ils en produiraient par conséquent 22:0 kilogram., qui, joints aux 500 déjà obtenus, formeraient '720 kilogrammes,

au lieu de 660 kilogrammes qu'on retire du

Perte de

ARGENTIFbtE.

SUR LA GALÉNE

schlich par le procédé de Pezey. La perte serait donc réduite de 0,17 à 0,1 r, c'est-à-dire dimi-

nuée d'un tiers, et le produit du plomb serait augmenté de 0,09. 11 est probable que l'on obtiendrait aussi une quantité d'argent sensiblement plus grande; mais je n'aurai point égard à cette augmentation, qui ne peut pas être fort importante. Au lieu de réduire le sulfate de plomb par le charbon, si l'on avait de la galène pauvre à traiter, on pourrait le mêler intimement avec cette galène et chauffer le mélange au fourneau à réverbère; il donnerait immédiatement presque fout le plomb sans qu'on soit obligé d'exécuter l'opération longue et pénible du grillage, et la perte de plomb serait moins considérable que dans le procédé ordinaire, parce qu'on peut remarquer que cette perte provient principalement. des parcelles de schlich qui sont entraînées par

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courant d'air lorsqu'on remue la matière avec des ringards dans le commencement de l'opération, pour en faciliter le grillage. Le sulfate de plomb pourrait très-bien rem- Usages du nate de placer l'alquifoux pour vernisser les poteries. spUb. J'ai enduit de ce sel un creuset de Hesse ordinaire; j'ai placé ce creuset dans un autre, et je l'ai chauffe à la chaleur blanche; il s'est trouvé recouvert d'une couche mince et uniforme d'un beau verre de plomb transparent. Il serait à désirer que cet essai fût répété en grand; car alors on pourrait tirer un très-bon parti du sulfate de plomb, et la méthode de la coupellation directe

deviendrait encore plus avantageuse qu'on ne le suppose. Il est vraisemblable que le sulfate de plomb pourrait être employé aussi à la fabrication du verre (1). La coupellation du schlich coûterait proba- Dépenses blement un peu plus que l'affinage du plomb ,Presuinces' parce qu'il faudrait chauffer plus fortement, et que l'opération irait moins vite. J'évalue la dépense à 20 francs. L'affinage de 530 kilogrammes de plomb d'oeuvre et la réduction des litharges , .

fond de coupelle, etc., qui en proviendraient, coûteraient au plus 25f.; enfin, les fraisde réduction du sulfate de plomb seraient certainement beaucoup moindres que les frais de fusion de pareil poids de schlich; c'est probablement les porter très-haut que de les évaluer à 15 francs. D'après cela, les dépenses totales seraient d'en-

viron 60 francs. On a vu que les dépenses de

traitement de 1000 kilogrammes de schlich coû(1) Je me propose de vérifier cette conjecture par des ex-

périences directes.

Tome V. 5e. iivr.

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