Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)
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SUR -UN MODIt
DE MUP:AILLEMENT.
y emploie les plus belles pierres, et celles quii
moins, site défaut de solidité des toits s'y 'oppose.
L'espace compris entre les deux paremens d'un même mur, est formé de blocage posé à la main, .et de manière à ne laisser que le moins
mortiers ayant acquis la solidité convenable, on retire le boisage pour le faire servir en avant, et ainsi de suite. Les murs placés au pied des puits, 4 l'entour des cabinets de chargetzge, ont depuis 2 jusqu'à près de 4 mètres de hauteur. On n'y emploie que
.
ont les plus fortes dimensions.
de vides possibles.
Le mortier dont on fait usage, tant pour le blocage que pour les paremens, est un schiste tendre et pourri, provenant de l'intérieur de la mine. Il est détrempé, corroyé et préparé varice:. Eu quatre journées de -douze heures, un jeune manoeuvre en prépare la quantité nécessaire pour4 mètres carres de maçonnerie. Chaquerôuvrier maçon fait 4 Mètres de mu4*Iilleraeut-cn cinq journées de six heures. On ii fournitles Matériaux à pied-d'oeuvre. j__,çs manoeuvres ne sont point à la charge des maçons; mais ils sont également "payés au mètre carré. Les ûns et les autres sont des mineurs et wiyriers ide l'intérieur de la mine, que l'on a promptement formés à ce genre de travail. Les précautions indispensables à prendre pour .confeotion de ces murs, consistent dans l'ouverture d'une voie provisoireeSoliderrient boisée, de 4 mètres environ de largeur.,Elle est divisée en deux parties par une ligne de bois -de refend qui sert à la soutenir. La partiede cette voie provisoire qui doit renL fermer chaque mur, a 2,27 de largeur, afin que les maçons -.puissent travailler de tchaque côté avec aisance. Les 1e,75 restant; sont destinés à la communication destravaux. On ,n'embrasse lamais phis de Io mètres de longueur de construction à.la4ois , et souvent
Une partie de mur étant construite, et les
des pierres plates et du plus fort échantillon.
Ces constructions exigeant beaucoup de solidité,
sont toujours faites à chaux et à sable. Toutes les pierres dont on fait usage dans les diverses circonstances d'Ont je viens de rendre compte, proviennent de lamine même, où l'on établit des carrières de distance en distance de Manière à
ménager autant qu'il est possible les frais de transport. Ces carrières, composées de grès quai zeux à gros et à petits grains, pourraient quelquefois servir de pierres à aiguiser, et formeraient de très-belle pierres de taille, si elles avaient plus d'épaisseur. Leur disposition fissile les rend trèspropres à l'usage auquel on les emploie. Elles s'obtiennent 'par éboulement, à l'aide d'un boyau montant pratiqué dans l'épaisseur du toit de la couche de houille. Cet ouvrage, qui
n'a, depuis la voie jusqu'à la carrière, que la
largeur ordinaire d'une galerie, s'élargit ensuite assez pour présenter ordinairement une-tranche horizontale de tc) à 12 mètres de diamètre. La hauteur de.cette_excavation, qui tend constam-
ment à augmenter, a quelquefois plus de la moitié de cette dimension. Si quelques pierres
menacent de se détacher et peuvent compromettre la sûreté des ouvriers, on les soutient à