Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)
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SUR DES SELS AMMONIACAUX.
aux terrains neptuniens et volcaniques de toutes la les époques, ou bien en faisant attention à les très-petite quantité de sels muriatiques que eaux de pluie, et sur-tout les rosées, apportent incessamment de la mer sur les continens. j'ajouterai que la quantité qui provient des rosées devient très-sensible dans toutes les contrées il ne pleut presque jamais, telles que l'Egypte , parce qu'a la longue les résultais s'accumulent à la surface du sol sous forme d'efflorescences. Ainsi donc , soit qu'il existe dans les roches de transport et de sédiment qui accompagnent la bouille, et probablement dans la houille ellemême, une très-petite quantité de sels muriatiques ; soit que les eaux douces qui affluent dans les solutions de continuité des terrains houillers se trouvent contenir de ces mêmes sels en vertu des deux causes qui ont été exposées ci-dessus, il paraît évident qu'il pourrait intervenir de l 'acide hydrochloriqtae dans les houillères incendiées, et qu'il serait rigoureusement possible qu'il s'y formât quelque peu de sel ammoniac. Mais il. est aisé de sentir que la formation accidentelle de ce sel ne pourrait jamais acquérir, non plus que celle du sulfate d'ammoniaque, une intensité et une permanence qui fussent susceptibles d'être comparées avec ce qui se passe, tant dans les éruptions volcaniques, que dans les solfatares, et en particulier dans les deux foyers de la Tartane centrale, qui, depuis un temps immémorial, donnent lieu à une grande exploitation dont les produits alimentent la consommation des arts dans presque toute l'Asie.
NOTICE Sur une machine à vapeur pour élever de l'eau et la faire servir comme moteur de machines, etc.; perfectionnée par M. JORN PONTIFEX , de Londres (1). Extrait du Répertoire des Arts et Manufactures du mois de janvier 182o.
A A, Pl. IV,fig. et 2 , Représentent deux cylindres dans chacun desquels est alternativement opéré le vide par la condensation de la vapeur.
BB, Deux robinets à triples branches dont l'une communique avec chaque cylindre ; les deux autres sont destinées à y introduire de la vapeur et de l'eau ; les robinets sont ajustés aux leviers et à la barre 00, de manière que lorsqu'ils excluent la vapeur, ils introduisent de l'eau dans l'un des cylindres, tandis que l'inverse a lieu dans l'autre.
C, Le "tuyau qui conduit la vapeur de la
chaudière dans les branches CD, et les tubes (1) Le brevet ou la patente de perfectionnement qu'a obtenu l'auteur, date du 7 janvier 1819.
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