Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)
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StJR LES EAUX MINÉRALES 416 quise forment dans les puits sont des dépôts sans
consistance, dont onse débarrasse aisément par te simple eurage.,11 n'en serait pas de même si les sources, entièrement à découvert, versaient
l'eau par-dessus leurs bords nul doute qu'a la longue, elles ne fermassent. alors des masses encrustations plus ou moins considérables, qui pourraient finir par fernaer les issues. On peut donc regarder les puits comme des conditions ecinservatrices des sources.
eonstim- ; tinn géolo-
Le grand bassin de l'Allier a été rempli , de-
gique de la puis Brioude jusqu'au-dessous de Moulins, par, contrée.
un:terrain:tertiaire, qui se présente en bancs.horizontaux et qui est principalement composé d'un :calcaire compacte ou oolithique, dans le-
quel- on observe une multitude do coquilles d'eau douce et de coquilles terrestres. Cé terrain a pénétré dans un grand nombre de
- vallées adjacentes. Dans la Limagne, a été recolu,Vert par d-es coulées de laves et par des tufs
- Iconiques, dont on voit encore d'immenses lambeaux Depliiis-,Gannat jusqu'à Moulins, l Supporte mi dépôt diançiennes alluvions fort remar-
quable.,,-en ce que, maintenant que le 'terrain calcaire a été coupé et 'morcelé.,par les eaux de l'Allier et des -rivIeres affluentes, ce dépôt se trouvepar4out, sur les plateaux ou surie sommet des collines, à une assez grande hauteur au-dessus du niveau actuel du fond de la vallée (1). (1) Ce dépôt d'alluvions consiste principalement en sables tpues grosseurs. Il couvre la plaine qui sépare rAllier de la Lo,re entre aint-Gérarrd le Puy, f t caillogx de cpittra
pigbin, Bourbon-Lancy, Decize et Saint - Pie re le Moutiers. Son existence prouve incontestablement que dans un temps le bassin' de 'l'Allier à formé un lac immense, dont la
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Quoique !es eaux minérales de, Vichy traversent le calcaire tertiaire, ce calcaire n'est certainement pas le terrain générateur de ces eaux ; il est peu épais, et ne s'enfonce par conséquontqu'à unepotite profondeur; il a ses sources connues ,,.. qui sont toutes des sources d'eau douce; il rie renferme aucune substance alcaline analogue à Celles que contiennent les eaux minérales. Enfin, l'on sait qu'un grand nombre de sources analogues à celles de Vichy , et qui , comme elles, renferment une quantité notable de carbonate de chaux et de carbonate de magnésie, par exemple, celles de Néris , celles de largeur était sur-tout fort considérable à la banteur de Moulins. La Haute-Loire et le Haut-Allier y versaient en même 'temps leurs eaux, l'une vers Digoin et l'autre à Viel-Brioude. Ce lac était barré, à sa partie inférieure; par le massif de calcaire ancien qui existe entre Magny et Nevers : dans la 'suite, ce massif a été entamé en deux endroits par lesquels s'est établi le cours actuel de l'Allier et de la Loire jusqu'auprès de Nevers. Le niveau des eaux ayant successivement baissé, les deux rivières se sont totalement séparées; la plaine qui ,Se trouve entre Bourbon-Lancy et Moulins s'est découverte; Sur les bords du lit actuel de l'Allier, le terrain qui formait le fond du lac a été creusé et morcelé en collines, et les alluvions sont restées sur le sommet de ces collines comme des témoins irrécusables de l'existence du lac. C'est sur-tout auprès de la ville de Saint-Pourçain que cet état de choses se présente de la manière la plus curieuse; la route de Moulins à Clermont, ,qui longe le flanc de la vallée à mi-côte, est tonte couverte de,eaillout roulés jusqu'à une grande distance vers Moulins et vers Gannat; lorsqu'on descend dans la vallée, on se trouve entre des coteaux calcaires très-fertiles, et lors, qu'on gravit sUr Je sommet des collines, on est tout étonné de n'y voir que des cailloux comme sur le fond d'une rivière. L'étonnement cesse lorsqu'on remarque que le souunet de toutes ces collines et le sol de la grandé route se trouvent exactement au même niveau, etc.
Terrain générateur
des eaux.