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Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)

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SUR LES EAUX MINfilALES'

PE VICHY.

Chaudes-Aygues, etc., sortent de roches primiiives ou fort anciennes, et sont à une grande distance de toute formation calcaire. C'est donc sous le calcaire qu'il faut chercher le terrain générateur des eaux de Vichy. Or, ce .calcaire repose sur le terrain houiller ou sur des

mis à exécution. Cet édifice, projeté sur un plan vaste et régulier, doit coûter, d'après l'estimation faite, 38o,000 francs. Il se rattachera à la galerie existante par des galeries nouvelles; il offrira, sur un développement considérable, des cabinets de douche et de bains nombreux et commodes, et; par d'heureuses dispositions, présentera un système d'appartemens consacrés aux délassemens et aux divertissemens qui , dans de pareilles situations, concourent si efficacement au bon effet des eaux.

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gneiss et autres roches primitives. Le terrain houiller n'occupe, çà et là, que des espaces trèscirconscrits ; presque par-tout ce sont les roches primitives c[ui font la base du sol ; elles sont à découvert à peu de distance de Vichy et sur les bords du bassin de l'Allier : il est évident que ce bassin a été entièrement creusé dans un plateau

primitif qui se lie à celui de l'Auvergne, du Forez, etc. On peut donc conclure ; avec quelque fondement, des diverses observations que nous venons de présenter, que les sources thermales de Vichy

partent toutes d'un centre commun, situé à une profondeur considérable dans les roches primitives , peut-être an-dessous de celles de ces roches que nous connaissons; qu'elles sont le résultat d'une élaboration continue et successive qui

Embel-

s'opère entre divers agens contenus dans les laboratoires souterrains; et que, sans aucun doute, elles ont formé, à des époques reculées, l'énorme masse de terrain concrétionné qui montre sa tête sous l'ancien couvent des Célestins. Dans un moment où la sollicitude du Gouver-

lissemens et nement se manifestait au Mont-Dore,à Néris, etc., nouvel établissement

par de superbes constructions,les eaux de Vichy, on connaît toute l'importance, ne pouvaient rester 'dans l'oubli. Un projet d'édifice thermal, présenté par M. Beauvais, architecte estimable de Cusset, est approuvé, et sera incessamment.

thermal pro- dont jeztes.

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D'une autre part, les habitans de Vichy suivent cette impulsion dans les améliorations, en construisant de nouveaux hôtels où les buveurs trouvent actuellement des logemens propres, commodes, et souvent élégans. Ainsi s'accroissent, de jour en jour, les agrémens de Vichy. Des sites chamans, des promenades fraîches et variées sur les bords du Sich.on, un jardin magnifique et des plantations sur toutes les avenues des bains, en font déjà un séjour enchanteur. Ces travaux d'embellissemens , auxquels on ajoute tous les jours, sont dus en grande partie au zèle constant de M. Lucas, médecin des eaux, par qui tout se meut à Vichy. Cette utile influence, justement acquise par de grands talens, une connaissance approfondie des eaux l'amabilité et les soins dévoués et assidus qui entrent au moins pour moitié dans la guérison des malades, est puissamment secondée par M. Fumeron d'Ardeuil , préfet de l' Allier, qui a pour premier but de son administration la prospérité de son département. Qu'il nous soit permis, en terminant cette no-