Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)
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ANALYSE
Du FER TITAId,
uripeu violacé sur les bords. A l'extérieur elle était recouverte d'un enduit métallique extrê-
mement mince, d'un beau rouge de cuivre. -On en a fait l'analyse pour rechercher quelle proportion d'oxide de fer elle avait retenu. On a trouvé qu'elle en contenait 0,01 à 0,02 de son poids. D'autres expériences ont prouvé '.qu'on pouvait évaluer la proportion moyenne o,o15. D'après tout ce qui précède, on voit que le minéral du Brésil a donné Fonte. Oxigène. Oxide de fer
Oxide de titane... Quarz.
0,570 0,163 O;020
0,417 o,o25 1,000
Si tout l'oxigène dégagé appartenait au fer, l'oxide contenu dans le minéral en renfermerait 0,31; mais tout porte à croire que l'oxide de titane en se vitrifiant au contact du charbon , abandonne aussi une certaine quantité de ce gaz ; dès-lors, l'oxide de fer du minéral en contrent moins de o,51. Les ekpériences suivantes ont été entreprises dans le but de déterminer la proportion d'oxigène que perd l'oxide de titane en se vitrifiant. Après avoir constaté par l'analyse que l'oxide de titane des environs de Limoges ne renferme
pas d'autres substances étrangères que 0,02 au plus d'oxide de fer et une trace d'oxide de manganèse, on a chauffé .dans un creuset brasqué de charbon à la température d'un essai .de fer
483 5 gr. de cet oxide et io gr. de verre terreux.
On a obtenu une scorie pesant I J 14g.,94 Perte,.
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ou o,o32 du poids de l'oxide.
o ,16
La scorie formait un culot parfaitement fon, ayant à l'extérieur l'éclat métallique et la couleur du cuivre; mais à l'intér eut' compacte, vitreux, à cassure conchoïde luisante d'un très-beau noir et opaque, même dans les éclats les plus du
minces. On a chauffé au creuset brasqué de la même manière : -Oxide de titane
Verre terreux
pur. tg.,00 4 ,00
5 ,00 On a obtenu une scorie pesant 4g.,95 Perte. o ,o5 ou 0,05 de l'oxide.
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Cette scorie ressemblait tout-à-fait à la pré-. cédente ; seulement, comme elle était moins chargée d'oxide de titane , on voyait 'sur ses bords minces qu'elle avait une légère transpa-, rence et qu'elle était d'un bleu pourpre trèsfoncé.
La moyenne de la perte dans ces deux
expériences a été de o,o4. Quoique peu considérable , je ne la crois pas accidentelle, et je l'attribue à un déga,gement de gaz oxigène; d'une part, parce que 'les expériences ont été faites avec beaucoup de soin, et de l'autre, parce que quand on fond dans des creusets
les mélanges qui donnent des non brasqués verres noirs et