Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)
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LECTRO-.141ACNÉTIQUES:
E.XPÉ'RIENCVS
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ordinaire, une dissemMance et presque une
la théorie ordinaire de l'aimantation serait d'admettre que les attractions et répulsions magné:, tiques ne doivent pas être assimilées à celles qui résultent de la tension électrique, 'Mais à celles que j'ai observées entre deux courans. Les périences de lli.tJOE..rsted,,oiritn courant électrique produit encore les mêmes effets sur un aimant, prouvent de plus que ce sont les mêmes fluides qui agissent dans les deux cas. Le 9 octobre suivant , lit-Ampère présenta à l'Académie cls-expérieneequi mettaient dans,
opposition. Complète.
Le 16 octobre, il lut une note relative aux
bel!es expériences de M. Arago sur l'aimantation de l'acier à l'aide du courant produit par une pile voltaïque, en le faisant passer dans un fil conducteur plié en hélice, expériences conformes à ce qu'il avait annoncé sur l'identité de ces courans et de ceux qu'il admet dans les aimans, et gni. peuvent être regardées comme eu complétant la. déninnstration. Le 3o suivain, AMpère annonça à l'Aca-
tout son jour l'identité d'action entre les fils
démie que, conformément à sa théorie sur les phénomènes que -présentent les courans électriques et les amans, J'action du globe terrestre
conjonctifs et les courbesfernzées, qu'il conçoit comme des couraus.:,électriquesdans des plans perpendiculaires,à-:.la ligneAni joint les deux pôles d'un aimant,. v,eir3sur,deux courans électriques. rectilignes, les mêmes effets qu'il
amène dans lin-p;in perpendiculaire a la direilion de d'inclinaison le plan d'une portion.
mobile du conducteur d'un appareil voltaïque, disposée de manière à former un circuit presque fermé. Il décrivit 12ux instrumens, dont le premier lui avait servi à produirele mouvement du fil conjonctif, correspondant -à:71a direction de l'aiguille d'une boussole dans le plan horizontal suivant la ligne de déclinaison et l'autre, celui qui correspond à la direction- de l'aiguille d'inclinaison dans le plan du 'méridien-magnétique. Il fit voir, dans 'cette séance, un instrument l'on fait .tournerclans un plan horizontal une portion du courant électrique, dont le conducteur est attaché' à un pivot vertical, par l'action d'un autre courant, action qui l'amène dans la situation où ces deux courans sont parallèles et dirioe's dans le tnéme sens. dans la séance du 6 novembre 1820,.M. A inpère annonça à l'Académie un fait relatif à l'ac-
avait jnOntr, daris la séance précédente, sur
des cou rans Aouples...condueteurer.étaient pliés eu spu ales h M. AMpèfielgt,c14.11.$..ia,m4ine séance, un mémoire où, jlidonnait les réSulikes de quelres nouvelles .expérieneessurphéno-i
mènes, et: sur les circonstances où ils se pro. duisent; il déprivilde marche: qu'il a suivie depuis pour calculqr-Aes effetsi.deS çOurans électriques d'une longueur finieet cenk des aimans; il annonea.qu'itattendait, pole entreprendre ces calculs, d'avoir achevé de déterminer, par l'expérience, la loi des attractions de deux portions infiniment petites de courans électriques, sur la, quelle il donna de premiers aperçus. Il. insista, dans ce mémoire., sur tontes-les différences qui établissent, entre les attractions et les répulsions des çourans électriques et .celles de l'électricité
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