Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)

txdRIE>CES

550

,{

austral, l'autre boréal, adoptée jusqu'à présent: Il cite à l'appui de ses idées quelques-uns de ces phénomènes, auxquels on n'a pas jusqu'à pré. sent fait assez d'attention, et qui ne lui paraissent pouvoir s'expliquer d'une manière satisfaisante qu'en l'adoptant. M. Ampère démontre ensuite qu'en nommant g, h, les intensités des deux portions infiniment petites de courans électriques, a et e; les angles que leurs directions font avec la ligne qui en joint les milieux et qui par conséquent en mesure la distance, r la longueur de cette ligne et V l'angle formé par deux plans passant par la même ligne et par les directions des deux petites portions de courans électriques, l'expression analytique la plus générale de l'action qu'elles exercent l'une sur l'autre, déduite de la loi communiquée à l'Académie dans la séance du 6 noyembre dernier, est

rîlifsin . a sin. e cos. y 4- 7i cos. 111

oit

désigne une fraction constante; il expose Z7Z

les raisons qui le portent à croire qu'elle est nulle quand cette formule représente l'action dont il est ici question, ce qui la réduit à g h sin. a sin, e cos. y

il montre qu'on peut en déduire les résultats obtenus par un de nos premiers physiciens dans des expériences qu'il a communiquées à l'A cadémie; le 3o octobre dernier, sur la mesure précise de l'action découverte par M. ()Erste* entre un con-

55i d'acteur voltaïque et un aimant; il pense que l'hypothèse proposée par l'auteur de ces expériences pour expliquer cette action et la manière dont lui-même l'a auparavant expliquée, conduisent aux mêmes résultats et ne diffèrent qu'en ce que la- première suppose- que l'action F,LECT110-MAGekrIQTJES.

du conducteur s'exerce sur des molécules de magnétisme boréal et de magnétisme austral : manière de voir qui oblige l'auteur à admettre que cette action est dirigée perpendiculairement aux -plans qui passent par ces molécules et par le fil conducteur, et qu'en suivant les idées de M. Ampère, on est conduit à regarder les phénomènes -découverts par M. 0Erstedt, ainsi que ceux connus depuis long-temps qu'offre l'action mutuelle de deux aimans, comme produits uniquement par P électricité, dis-posée-ou se mouvant dans des courbes fermées et situées dans des plans perpendiculaires à l'axe d'un aimant-, précisément

comme elle est disposée ou se meut dans un conducteur voltaïque. M. Ampère pense qu'il existe entre ces courbes et le fil conducteur là même action qu'il a montrée, par des expériences

directes, exister entre deux courans électriques produits par la pile ; en sorte que cette action est toujours dirigée suivant la ligne qui joint les points entre lesquels elle s'exerce, et qu'on n'est

plus obligé de supposer qu'elle se développe dans

une direction perpendiculaire à cette ligne. Dans la séance du décembre, M. Ampère a lu une note sur quelques expériences qu'il venait de faire: l'une d'elles confirme ce qu'il avait dit dans le mémoire lu le 4 décembre, et tend à

prouver qu'en effet la valeur de la fraction 1i irt