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Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)

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EXPOSITION

MM. Jerker frères , de Paris, continuent de

vrer au commerce et à la marine une grande

Optique.

'variété d'instru mens de mathématiques et d'astronomie, à des prix modérés ; ils avaient exposé des modèles de ces divers instrumens. Le Jury a trouvé que leur industrie a pris des accroissemens et reçu des améliorations depuis 1806; il leur a décerné une médaille d'argent. Le jury a aussi examiné avec beaucoup d'attention un cercle répétiteur de MM. Richet' père et fils , de Paris. Cet instrument n'a pu être exposé, parce qu'il étoit employé par les ingénieurs du dépôt de la guerre, chargés de la mesure du parallèle compris entre Brest et Strasbourg. Ces artistes ont obtenu une médaille d'argent (1). M. Lerebours s'est fait remarquer dans cette

branche d'industrie, et le Jury s'est plu à récompenser ses travaux par une médaille d'or. Cet habile opticien a présenté plusieurs lunettes achromatiques qui ont environ 4 pouces d'ouverture, et (les distances focales comprises entre

3 pieds et .5 pieds et demi ; trois objectifs de 6

également achromatiques, de 8 pieds de pouces' distane.efocale

une lunette de pouces erclemi

d'ouverture, et de 18 pieds de foyer; un instrument nouveau qu'il désigne par le nom de n*.rO.

télescope; une lentille de crown glass , de

14 pouces de diamètre ; des verres plans, et une grande variété d'instrumens de moindres (Innensions. La plupart des instrumens de 111, Lerebours (1) Ces mêmes artistes ont exécuté le pied en cuivre de la grande sphère de M. Poirson.

DE 1819; 57/ eyant été soumis récemment à l'examen de l'Aca-

démie, on ne saurait mieux les faire connaître

qu'en transcrivant ici quelques passages des rapports auxquels ils ont donné lieu. « En nous servant des lunettes de 14 pouces di sent les commissaires de l'Académie, nous .» avons observé plusieurs fois, assez distinctemeut, la raie obscure et presque imperceptible qui prouve que l'anneau de Saturne est double; et cependant la planète était alors peu élevée

,» sur l'horizon..... Les observations que nous

avons faites surJupiter ont prouvé qu'a l'égard a de l'achromatisme, l'artiste a obtenu toute la perfection qu'on est en droit d'espérer. Parmi ces objectifs, il s'en est même trouvé qui ont supporté sur Jupiter, sans la moindre trace d'iris ou de couleurs, un grossissement de quatre cents fois, ce qui leur assure une supériorité marquée sur la plupart des lunettes de cette dimension qui ont été construites jusqu'à présent.... Après les travaux dont nous avons rendu compte, nous demeurons persuadés qu'aucun astronome français n'éprouvera ni » le besoin , ni le désir de recourir à des artistes étrangers. Une bonne lunette, si elle était unique, ne prouverait peut-être que l'excel. » lence de la matière , ou le bonheur de l'artiste qui aurait, par hasard réussi à la bien em-ployer ;..mais quand: on voit ce nombre. d'ohjectifs, tous façonnés de la même mains il est impossible de ne pas convenir que -c'est à ses soins., à son adresse ses procédés et à son eXpérierreé, que l'artiste a pu devoir des succès aussi éclatans et aussi soutenus.... Quant aux verres destinés aux miroirs de sextans, et )_!

Tome F. 4e. 12vr.

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