Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)

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»E LA: F.IIANG:e.

Depuis le commencement du siècle, l'industrie a pris en Europe un essor inconnu jusque-là. La nation française ne pouvait pas rester étrangère à ce mouvement général. Une culture plus variée et mieux entendue a augmenté nos produits agricoles ; de nouveaux établissemens industriels se sont élevés; nos manufactures rivalisent avec celles des autres peuples ,et les surpassent même en plusieurs points. Nous créons, dans tous les genres, de nouvelles richesses ; et une émulation

eirculent sans obstacle dans l'intérienr du royaume

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qui ne s'arrêtera pas, multipliant chaque jour les produits, nous impose le devoir de multiplier aussi les moyens de circulation.

et arrivent jusqu'aux extrémités. Aussi l'Administration a-t-elle .toujours cherché à établir les communications de la France par les lignes de navigation qui joignent les deux

mers, et par celles qui mettent:ai relation les points les plus opposés du ter'rit,Nre. La haute

utilité de ce plan est trop évidente pour que j'aie besoin de démontrer ici la nécessité d'y .1:4ttacher les opérations ultérieures.

Toutefois, je dois dire que la dépense des travaux de navigation, s'ils étaient tons entrepris dans le système de construction suivi jusqu'à

-En effet aucun pays n'a plus d'intérêt à un grand développement de communications que cette belle France, qui, par son étendue, par sa position géographique et l'heureuse disposi-

ce jour, deviendrait excessive; et c'est ce qui m'a conduit à chercher si les nécessités du commerce exigent absolument que les canaux qui seront Ouverts à l'avenir, le soient sur des dimensi9ns pareilles à celles des canaux déjà

élémens du commerce intérieur le plus actif. Placée entre la Méditerranée et l'Océan, elle reçoit directement les produits du Levant et du Couchant; et, plus favorisée que la plupart des

existanS. Un examen approfondi, appuyé d'ailleurs sur les résultats observés en Angleterre, a démontré qu'en se rénferrnant dans certaines limites, ces besoins pourraient être également

tion de ses habitans , renferme dans son sein les

autres états qui se trouvent tout entiers sous les zones méridionale ou septentrionale, elle réunit les deux efinaqus par_ticuli ers à ces deux zones, et

voit naître ainsi sur son propre sol les produits

les plus divers, qui deviennent l'objet d'un

échange continuel du nord au Midi. Mais on ne peut jouir complètement des avantages de cette situation, qu'à la faveur de communicationsnombreuses, faciles et économiques. C'est par elles qu'il s'établit, entre les provinces les plus éloignées, des relations profitables pour

toutes ; car alors les productions particulières au sol, ou à l'industrie de chacune d'elles,

satisfaits. Les Anglais ont une grande et une

petite. navigation, et la combinaison de l'une et' de l'autre a puissamment contribué aux développemens de leur commerce et aux progrès de leur mdu strie. On n'avait eu,jusqu'ici, que des notions incomplètes ou inexactes sur ce double système

j'ai pensé qu'il convenait de le faire étudier sur

les lieux mêmes, et j'ai fait choix, pour cette mission, d'un ingénieur doué des connaissances

nécessaires pour se livrer avec fruit à cette étude importante et qui, d'ailleurs, avait ace. quis une grande expérience dans la construction des canaux. L'ouvrage de cet ingénieur, publié