Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)

4

NAVIéÂTION INTI*RiEURE

inents6rit les plus urgens, j'ai dû m'occuper aussi

d'un très-grand nombre d'autres canaux de seConde classe qui ont été projetés, et dont l'utilité

ést incontestable, quoique aucun ouvrage n'ait été commencé pour leur exécution. Je les ai fait 114èèï- Sur lacarte: leur longueurm l'aperçu de la

dépense que-chacun d'eux pourra Coûter, sont aussi mentionnés dans le tableau, parce que ces communications, qui contribueront au complément de notre navigation intérieure, doivent, éomme les autres ouvrages de ce genre, être offertes à là spéculation dés .propriétaires et des éàpitalistes.

Votre Excé'llefiCe vei'reilite l'ensemble des freatii qui ont pbiir objet`',:-Se leS ligneS brincipales , soit les 'Canaux Secondres- déjà corit mencés, suppose la néceSgité d'Une dépense de 237,600,000 francs; sonnnétres-considér-àble sans doute, mais qui n'est pas au-dessus des ressources de là France. La suite de ce rapport montrera comment des réunions' de capitalistes, pourront suppléer aux moyens fini manqueraient; à l'Etat pour l'ekéçution ,de ces grandes entre prises. En effeteesprit d'association rassenible les moyens épars, il met en commun les ressourcés individuelles ,4tii ne seraient -d'aucun secours si elles restaientisedées,tandis que leur réunion Créé des masses de capitaux assez puissantes pour'.srit,'

lire à toutes les spéculations. Jusqu'à :presdii; cet esprit d'association a fut peu de progrèsTaii milieu de nous, et nous regrettons sur-toiit'cftell

se soit rarement appliqué auxOpérations

tives à deS--travaux publics. Toutefois, nous lui. devons déjà quelques constructions d'un grand intérêt ; nous lui devons aussi plusieurs établis-

DE LA FRANCE.

semens utiles, la Banque de-France, Compagnies d'assurance, qui se multiplient tous les jours, et ces Sociétés de prévoyance, dont on ne peut trop favoriser la propagation. C'est lorsqu'il embrassera avec quelque étendue les per.fectionnemens de notre navigation, que ricins serons assurés de jouir, à des époques succeà sives , mais peu éloignées, desaméliorations -doivent le plus contribuer à la prospérité de l'agriculture et da commerce. Nous avons en France un exemple frappant de l'heureuse influence qu'exerce la création de communications faciles et peu ;dispendieuses Le département du Nord, si usteffient j renommé par sa richesse agricole et industrielle,- est aussi celui qui est traversé par le plit4rand nombre de canaux dont le développement, forme le sixième de la longueur totale des canaux' du royaume: Il est sans doute à regrettersitio-les- -atitreS contrées de la France n'aientspe, se prOcuter-de semblables moyens de prospérité; mais par-tout les Circonstances locales n'étaient 'pas aussi fa:.

vorables; et d'ailleurs le Gouvernement,-ceelque disposé qu'il fût à ouvrir de nouvelles Communications, a été trop souvent arrêté pàüla situation des finances. Quelquefois, l'intérêt particulier a concouru aveô-VEtk-'-eux dépereeS de ces grands ouvrages; et -iqrrelquefois des associations de propriétaires et dé capitalistes, excitées par les avantages que leur offrait l'ouverture d'un nouveau canal, se sont chargées de tous les frais de la construction. Ainsi, et par des voies différentes, on cherchait à arriverati, même but ; mais le système des associations particulières, qu'il est si désirable de propager, n'a