Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)
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a beaucoup de précautions à prendre, et de soing
à observer, que l'habitude de la manipulation peut seule faire connaître. En général, le S matières doivent être pulvérisées et même porphyrisées avec attention. Les mélanges ne se font bien que par une tamisatien répétée. Il ne faut pas se servir du même tamis pour passer différentes compositions, quelque soin que l'on prenne de le nettoyer après l'opération. Enfin, pour obtenir des masses bien fondues, bien homogènes, sans stries, sans bulles, il faut n'employer que des substances d'une grande pureté, mélangées dans un état de ténuité extrême; choisir les meil-
leurs creusets ; fondre à un feu gradué et bien égal au maximum de température ; laisser la matière au feu pendant 24 à So heures, et ne faire refroidir les creusets que très-lentement. 16. Examen de quelques composés qui résultent d'affinités très-faibles; par J. Berzelius. (An-
nales de Chimie, tome XIV, page 36g.) Les substances clouées d'affinités faibles se com-
binent entre clies clans un beaucoup plus grand nombre de proportions que celles qui sont douées d'affinités énergiques. La silice , l'acide carbonique , l'oxide de titane, etc. , qui sont peu puissans, forment avec les bases des sels à des degrés de saturation très-variés. La nature nous offre une multitude de silicates et de carbonates multiples. Dans les silicates multiples, les silicates élémentaires sont souvent à des degrés de 'Satu-
ration différens. Les carbonates se combinent avec les hydrates en plusieurs proportions, etc. Dans les laboratoires , on a fréquemment aussi
EXTRAITS DE SOURNAIJX.
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l'occasion d'observer des combinaisons variées, qui résultent d'affinités faibles. Lorsque l'on mêle le sulfate d'une faible base Sulfate de' avec le muriate de baryte, une partie de cette baryte4. base se précipite avec le sulfate de baryte, dans une combinaison telle qu'elle n'en est pas séparable, même par un excès d'acide : c'est ce que l'on observe avec les sulfates de fer, de cuivre, de cobalt, etc. Lorsque l'on précipite du sulfate de magnésie par le muriate de baryte,. le sulfate de baryte entraîne une certaine' quantité de muriate de magnésie que l'on ne peut en séparer:
il résulte de là que pour analyser exactement les sulfates, il faut précipiter la base avant l'a-
cide. Lorsque l'on précipite le muriate de magnésie Carbonate par le carbonate de potasse, si le premier sel demaguésie:
est en excès, le carbonate de magnésie en entraîne une petite quantité; mais si le carbonate de potasse est en excès, le précipité ne contient ni acide muriatique ni potasse.
La magnésie contient souvent une petite quan- Silicate de tité de silice combinée : pour la purifier, il faut magnés" la dissoudre dans un acide, former dans la dissolution un petit précipité, qu'on rejette, parce qu'il contient de la silice, puis achever la précipitation par un carbonate bouillant, dissoudre le précipité dans l'acide carbonique, et faire bouillir cette dissolution, pour qu'elle dépose la magnésie. log de magnésie ainsi purifiée ont donné igg. Magnésie;5985 de sulfate de magnésie. Il en résulte que cette terre contient 0,387°8 d'oxigène. Si l'on mêle une dissolution de bi-carbonate Carbonate de potasse avec une dissolution de muriate de (dieeratZeiee.'