Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)
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EXTRAITS DE JOURNAUX.
sèche àl'air il verdit, parce qu'il se forme un peu,
de bleu de Prusse. Par la distillation en vases, clos, il donne un mélange d'eau et d'hydroeyanate d'ammoniaque jusqu'à ce qu'il ne reste plus
que du cyanure de fer de couleur jaune; puis celui-ci se décompose à son tour; il se dégage Bleu de Prusse.
du gaz azote et il reste .un quadricarbure de fer.. Il y a deux bleus de Prusse différens : le premi er, le bleu de Prusse ordinaire, s'obtient lors-
qu'on précipite un sel d'oxide rouge de fer par le prussiate de potasse ferrugineux ; c'est un sel neutre qui paraît être composé de trois atomes d'hydrocy anale de protoxide de fer et de quatre. atomesd'hydrocyanate de péroxide du même métal. Le second bleu de Prusse résulte de la décomposition du précipité blanc .que le prussiate de potasse ferrugineux forme dans les sels de pro, toxide de fer : on sait que ce précipité blanc contient de la potasse; lorsqu'on le laisse exposé à l'air,. il bleuit promptement, et on peut alors en séparer
la potasse par le lavage : c'est la matière bleue ainsi lavée qui constitue le second bleu de Prusse,. Ce sel est avec excès de base; M. Berzelius croit qu'il eSt_COMIDOSP-' d'un atome de sous-bydrocya-
-nate de protoxide de fer et de deux atomes de sous-hydrocyanate de péroxide (1). (1) Le second bleu de Prusse paraît être analogue au phosphate bleu et à Parseniate vert de fer. Le phosphate de protoxide est blanc ; mais il bleuit à l'air en se chaugeant en unsous-sel double dont la composition paraît être :
f2Plo-1-2F3p1.9. L'arseniate de protoxide est blanc, mais il devient vert à l'air en se chargeant en un sous-sel dotible .dont la composilion paraît être : .A.30÷2P3A10.
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Le bleu de Prusse ordinaire est insoluble dans l'eau; mais il retient ce liquide avec une grande enlever force l'acide sulfurique ne peut le dans lie vide.
Il donne, à la distillation, de l'eau pure, puis de l'hydrocyanate et du carbonate d'ammoniaque
constamment accompagnés d'humidité. Le résidu est du tricarbure de fer_
Lorsqu'il a été desséché, il est très-combustible; il brûle comme de l'amadou avec dégage-
ment de carbonate d'ammoniaque, et il laisse
de l'oxide rouge de fer sans mélange de potasse. Avec l'acide sulfurique, il s'échauffe et devient blanc et comme de l'empois, sans se dissoudre. La combinaison est instantanément décomposée par l'eau privée d'air ; l'acide sulfurique se dissout, et le bleu de Prusse est régénéré Chauffé
avec de l'oxide de cuivre, il donne de l'eau , de l'acide carbonique et de l'azote. En le faisant digérer avec de la potasse ou du bicarbonate de potasse, tout l'oxide rouge se sépare, et le protoxide se dissout avec l'acide bydrocyanique : on peut obtenir la proportion du protoxide 10. en traitant le liquide par le sublimé corrosif, clans le cas où la décomposition a été opérée par la potasse ; 2°. et dans le cas où Ces quatre sels existent dans la nature. L'arseniate neutre a trouvé nouvellement en Saxe ; on l'a appelé scomdite : il contient de l'eau ,-et il a la couleur du sulfate de protoxide de fer; l'antre est connu depuis long-temps, c'est Parseniate cubique. Le sous-phosphate et le sous-arseniate doubles, traités par la potasse, donnent une substance noire comme du charbon, qui ne contient point d'eau et quise conserve mieux pendant qu'on la lave, que ne ferait le rotoxide de fer ; c'est du, deutoxido anby d re