Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)
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SUR LES ALLIAGES 266 billalSOUS métalliques différentes, selon la nature et les proportions relatives des métaux capables de former des alliages. lamais on n'a montré par
l'expérience si le fer pur, lorsqu'il est combiné avec une faible portion de carbone, constitue la meilleure matière pour faire des outils à tranchant, ou si on ne peut combiner avantageusement avec l'acier quelque nouvel 'ingrédient, tel
que les terres ou leurs bases, ou toute autre
substance métallique ; et s'il en est ainsi, quelles sont les substances et quelle est la proportion requise pour former le meilleur alliage, afin d'atteindre à ce but si désiré et si important? C'est, exigeant àil faut le confesser, un sujet
difficile' la-fois du temps, de la patience et des recherches : ces considérations seront peut-être des motifs d'excuse pour les progrès vraiment limités qu'on a faits jusqu'à présent. Si on se reporte à l'analyse du wootz ou acier
de l'Inde (vol. Vil, page 283 du Journal de l'Institution royae) , on observera qu'on ne parvint à y découvrir qu'une faible portion d'alumine et de silex, et ce sont ces terres ou leurs bases qui donnent au wootz son caractère parti-
culier. Après avoir trouvé les parties consti-
tuantes de cet excellent acier, on se proposa de former une combinaison pareille, et dans ce dessein on fit beaucoup d'expériences, dont la plupart furent-infructueuses; voicicelles qui réus-
sirent: de l'acier pur et, dans quelques cas de bon fer mêlé avec du charbon en poudre,
rent soumis à une chaleur intense pendant longtemps. De cette manière, ces substances formèrent des ,carbures qui possédaient une couleur métallique d'un gris très-foncé, ayant quel
DE D'Actril.
no're de tellueue ressemblance avec la mine très-cristalapparence rium , et présentant une les facettes des peline. Si on brisait ces masses, de 5oo pesaient pas plus tits boutons , qui ne
grains, avaient souvent au - delà du huitième de plusieurs d'un pouce de large. Les résultats résultats qui paexpériences sur sa composition, donnèrent 94,36 de fer rurent très-uniformes , broyée et. et 5,64 de carbone. Cette substance, mi.lée réduite en poudre dans un mortier, et avec de l'alumine pure, fut soumise à une chaleur intense, pendant un temps cen;idérabje, et, dans un CrEllSet clos. Ayant retiré ce creuset l'ayant ouvert, on eut un alliage d'une couleur: blanche, d'une texture à grains serrés, et trèsfragile; cet alliage, analyse, donna 6,4 pour 100 d'alumine, et une portion de carboae qu'on ne
ensemble put estimer exactement. Ou fit. fondre parties de l'alde bon acier avec 40 700 parties liage d'alumine; on en forma un très bon bouété ton parfaitement malléable. Ce bouton, ayant petite barre et poli sur sa forgé, façonné en une sulfusurface, .fut soumis à l'action de l'acide rique affaibli , et devint agréablement damassé celui désormais sera regardé comme un caracOn fit tère appartenant spfkialement au vvootz. grains du. une seconde expérience avec 5o. la chose même acier et 67 de rallhue d'alumine; réuSsit très-bien : le nouvel alliage se forgea fort bien et donna le damas. Cet échantillon a tous les caractères appréciables du meilleur wootz ou. -acier de Bffinbay. -
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Nous nous sommes assurés, par des expériences directes, que le wootz, quoique fondu à plusieurs reprises, conserve la propriété parti-,