Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)

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SUR LES ALLIAGES

Ayant essayé de faire fondre eette poudre, notli

nelAmes y parvenir.

On va voir par l'expérience suivante que nous avious formé du wootz artificiel, à une époque où ce n'était certainement pas l'objet de nos re-

cherches. Dans un essai pour réduire le tita-

nium et le combiner avec l'acier, on chauffa une portion de menachani te avec du charbon, et ou obtint un bouton fondu. Une. partie de ce bouton fut ensuite fondue avec de n acier, dans les proportions de 96 d'acier et de 4 du bouton de menachanite. On forma un alliage qui se laissait travai der au-marteau, et le petit barreau obtenu différait certainement de l'acier et lui était supérieur. Ceci fut attribué à la: présence du titauium, mais on ne put y en trouver, et-dans le fait on n'en déCouvrit mine.point dans le bouton de menai.hanite.'Le coliaposé était fer et du carbone en combinaison 'avec les terres ou

avec Murs bases, ou, en,d'autres termes d'excellent wootz. Une belle nuance damassée fut produite sur cet échantillon par l'action deri.'acide sulfurique. Depuis cet essai, on en fait plusieurs autres pour réduire l'oxide de lita/num pon l'a chauffé fortement avec du charbon,

avec de l'huile, etc.; mais, jusqu'ici toutes Ces tentatives ont échoué foxide a été changé en une poudre noire, mais II ne s'est pas fondu. Lorsqu'après avoir mêlé de foxide avec (le la limaille d'acier et 'ajouté un peu de charbon au mélange, on l'a soumis à une chaleur intense, l'acier s'est fondu, et il a coulé. en un beau globule qui était couvert d'un vert transparent, coloré en noir, adhérent aux côtés du creuset. L'acier ne contenait point de tuanium ; le verre était

DE L'ACIER.

de l'oxide de titanium, avec un peu d'oxide de fer. Ces expériences nous ont conduits à douter si le titanium a jamais été réduit à l'état métallique. D'après les effets de la chaleur sur les creusets, qui devenaient quelquefois mous et. presque liquides en 15 minutes, nous n'avions dans le fait aucune raison de supposer le degré de chaleur inférieur à tout autre degré obtenu avant nous dans un fourneau. Celui qui nous servait dans ces dernières expérieuces était uu fourneau à vent alimenté. par un 'fort courant d'air qui soufflait sans interruption; le combustible était de bon coke de Staffordshire, avec un peu de charbon : on employait à-la-fois des

creusets de Hesse et de Cornouailles, ajustés avec

soin l'un dans l'autre; on en avait même réuni trois ensemble:, mais ils ne pouvaient résister à l'intense chaleur. Le fer météorique, quand on en a fait l'ana-, lyse, c'est toujoitts trouvé contenir du nickel. Les proportions Varient dans les échantillons qui ont été examinés chimiquement. Le fer des régions arctiques renferme seulement 3 pour too de nickel (voyez page 569, vol. VI du journal de l'Institution royale); tandis que celui de Sibérie

a donné près de iO pour t oo. Nous sommes rede-

vables de ce dernier résultat à

G. Children ,

esq.

Nous avons essayé avec un succès complet

d'imiter les fers météoriques. A quelques échan-

tillons de bon fer (clous de fer à cheval), on ajouta 3 pour ioo de nickel pur; on mit le mélange dans un creuset et on le soumit à une haute température, dans le fourneau 'a vent, pendant quelques heures. Les métaux furent