Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)
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MINEIÏAIS DE ISIÂNCINÈSE.
parce qu'une partie de l'aéide mUriatique ern ployé serait consommé sans effet utile pour saturer la chaux. Ii résulte enfin des nombres contenus dans le -tableau qu'il ne peut pas exister de- meilleur minerai que celui de Çret tnich,et que deux parties de ce minerai produisent autant .de chlore que trois parties de minerai de France... J'ignore pourquoi les deux variétés que l'on trouve à Romanèche Se Vendent le double l'une
de l'autre, quoiquelles aient à - peu - près la
même composition.
Lir SE des eaux minérales de Néri's (de'partement de l'Allier) ; PAR M. P. eERTHIER, Ingénieur au Corps royal des Mines.
LES eaux de Néris sont situées à une lieue de
Mont-Luçon dans un vallon qui s'ouvre sur les bords du bassin du Cher. Il paraît qu'elles étaient trés-fréquentées dès le temps des Romains; car les ruines d'un amphithéâtre et. d'un aqueduc que l'on voit près de la ville, et les découvertes fréquentes qu'on fait en fouillant la terre,
de médailles, vases, statues, de débris de marbres polis et de mosaïques, prouvent que
-Nevis avait été ornée de monumens très-somptueux par les Empereurs.
Les eaux de Néris jouissent encore aujour-
d'hui d'une grande réputation : elles ont le grand .avantage de faire presque toujours du bien et de
ne jamais faire de mal. Les malades sont bien traités à Néris : ils y trouveront encore plus de commodités et d'agrémens lorsque les constructions et les plantations que le Gouvernement fait faire, seront terminées. Il y a à Néris plusieurs sources qui paraissent être toutes de la même nature elles sortent d'un terrain primitif; elles versent leurs eaux dans un très-grand bassin creusé au milieu de la place, et très-bien entretenu. Les eaux sont chaudes et acidules, elles n'ont qu'une très -faible saveur, mais elles rougissent sensiblement la couleur du tournesol. Une analyse que l'on a faite avec un très-grand soin sur
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