Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)

362 SUR DES VÉGÉTAUX 2°. Un second banc des mêmes schiste et phyllade S , mais plus puissant et renfermant dans ses assises inférieures et très-près de la houille quatre lits de minerai de fer, carbonaté lithoïde ou com-

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FOSSILES.

Quoique les couches du terrain houiller soient ici sensiblement horizdfitales , on remarque qu'il y a eu , après /a précipitation et la con-

solidation même du psammite supérieur, uu mouvement de glissement peu étendu, il est

pacte F , en nodules aplatis, séparés nette-

vrai , mais suffisant pour rompre dans plusieurs

ment les tins des autres, plus ou moins volumineux , ou en grandes plaques renflées clans leur accompagnes, couverts et même pénémilieu' trés de débris de végétaux; 30. Et à la seconde terrasse au-dessus de ce banc de schiste, un autre lit de bouille H qui a de 46 à 5o centimètres de puissance, et qui est recouvert d'un banc composé d'argile schisteuse S semblable à l'inférieur, de quatre à cinq petits lits de houille, et vers sa partie supérieure de trois ou quatre lits plus minces, plus serrés, de

points la continuité de ces tiges; en sorte que les partie., supérieures sont comme rejetées de côté, et ne font plus suite aux inférieures. 11 n'entre pas dans' mon plan de décrire ees 'végétaux ni de. chercher à déterminer à quelle famille ils peuvent appartenir c'est un sujet très-Important, très-difficile, et qu'on ne peut

pas traiter en passant. Mon fils, aidé des conseils de M. Decandolle et des secours des géologues, a entrepris depuis long-temps mi travail spécial

sur cette partie de la botanique qui a pour objet l'étude des végétaux fossiles : car en dénommant les végétaux des terrains houillers trop rapidement et trop superficiellement, on risque

fer carbonaté lithoïde F, en tout semblable à

celui de la première terrassé. Les schistes et le minerai de fer sont accompagnés de nombreuses empreintes végétales qui recouvrent leurs surfaces, et en suivent tous les contours 4° Enfin , et terminant ici la formation houillère, se présente un banc puissant de 3 ou 4 mètres d'un psammite micacé, quelquefois simplement fissuré dans divers sens, quelquefois trèsnettement stratifié, et passant même à la structure feuilletée en grand. C'est dans ce banc et sur une très-grande éten-

de propager des opinions sur leur genre, q uipour-

raient bien être des erreurs. Mais quoique je ne doive parler ici que de la position de ces tiges et

non de leur nature, je ne puis m'empêcher de présenter, sous ce dernier point de vue, quelques obervations.- directement relatives à celles de Saint-Étienne que je viens de décrire. Il y a à là mine du Treuil deux sortes de tiges bien distinctes : les unes sont cylindriques , articulées et striées parallèlement dleurs bords;

due que se montrent les nombreuses tiges,

elles ne présentent dans leur intérieur aucun tissu organique, leur cavité probablement fistulaire est entièrement remplie d'une roche de même nature que celle qui compose les cou-

placées verticalement, traversant toutes les assises, et dont le dessin joint à cette notice ne fait voir qu'un petit nombre. C'est une véritable -forêt fossile de végétaux mcinocotylédons, d'ap-

ches qu'elles traversent. Ces tiges sont les plus

parence de bambous ou de grands equiseuzuz,

nombreuses , elles varient beaucoup cri dia-

comme pétrifiés en place.

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