Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)

SUR DES VidTAUX n66 Saarbruck dans plusieurs mines de houille, notamment dans celle de Kohlwald où les troncs avaient 2 mètres de hauteur sur 6 à 8 décimètres de diamètre, et dans celle de Wellesweiler : les troncs de cette dernière mine, remarquables

par leur forme conique, par leur diamètre de 45 centimètres à 36 centimètres, par leur hauteur qui dépassait 5 mètres, ont été décrits et figurés dernièrement par M. le docteurNo,,,eob rath (1). Ces troncs qu'on ne peut rapporter à aucun végétal connu, et qui paraissent différer de ceux de Haïnchen et de Saint-Etienne , traversaient plusieurs couches de psammite tant sablonneux que schistoïde, et étaient situés entre deux couches de houille. M. de Charpentier cite un fait semblable qu'il a observé dans le terrFin de psammite houiller au nord-est de Waldenbourg , dans la Basse-Silésie. Il dit qu'on y découvrit ,. en 1807, un arbre

fossile dans une position verticale, traversant

des couches horizontales, et ayant ses racines et quelques branches bien conservées et changées en quarz à très-petits grains d'un noir grisâtre

mais dont la structure n'était plus reconnaissable : l'écorce et les branches minces étaient

changées en charbon. Ce tronc avait 4 décimètres de diamètre, et il en restait encore une longueur d'environ 4 mètres (2). La présence des branches, qui paraît peu douteuse, établit une ,différence assez remarquable entre ce fait, celui de Saint-Étienne, et ceux que nous ayons rapportés. Ueber aufiecht in gebirgsgestein ingeschloffenefossile Baumstanitne, etc.; von Dr. Jacob l'sfooGERATH. Bonn 18].9. p.,,z56. Dib lioth. univers., 1818 , t.

FOSSILES.

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Enfin, M. Habel a observé dans ces mêmes mines des tiges végétales placées presque verticalement , qui ne différaient en rien des nôtres; elles avaient 2 à2 mètres et demi de hauteur, 25.oenti mètres environ de diamètre ; elles étaient

articulées, sillonnées régulièrement et recouvertes d'un peu de houille. Ces tiges traversaient les lits de la formation qui contiennent le minerai de fer carbonaté-lithoïde. On a observé dernièrement dans les grès ( ce sont probablement des psammites ) qui recouvrent la formation de houille de Glascow, , au nord-Ouest de cette Tille , un tronc d'arbre dans la position verticale : ce tronc avait environ 6 décimètres de diamètre, sa coupe transversale offrait une figure un peu ovale ; il était, comme ceux que je viens de décrire, entièrement rempli de la roche qui composait le terrain oh il se trou-

vait; mais l'écorce, c'est-à-dire la partie extérieure de ce végétal , car rien ne dit qu'il eût eu une véritable écorce, était convertie en charIon. On l'a dégagé sous une étendue d'environ 1 mètre, et on n'a pas remarqué de Inanches ; cependant, à sa partie inférieure, on dit avoir NU des racines, notamment quatre grosses s'enfonçant dans le sol comme celle des arbres ordinaires. On ne peut, dit l'auteur de cette notice,

le rapporter à aucun arbre connu (Thomson, Annals of Philosophy , 18zo , novembre

page x38.) Je ne parle pas des tiges et troncs d'arbres proprement dits, non-seulement îossiles ; mais pétrifiés en silex, qu'on a observés 'dans des terrains d'une formation absolument étrangère et t-ouiours postérieure à celle de la houille ; ces