Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)

D'EAU DOUCE, ETC. SUR. UN TERRAIN

mut, les marnes et,meulières à coquilles d'eau douce ; 10. Le limon d'atterrissement tant: ancien que moderne , comprenant les cailloux roulés, les poudingues, les marnes argileuses noires et les tourbes.

Ainsi que vous l'avez dit, Messieurs, une ou plusieurs de ces. formations peuvent manquer, mais celles qui restent n'en présentent pas moins le même ordre de superposition; c'est-à-dire que celles qui étaient supérieures par. rapport aux autres dans la stratification générale, sont toujours telles, et ne sont jamais recouvertes par celies qui les ont précédées. Un autre faii que je regarde encore après vous, Messieurs, comme irrévocable, c'est que les extrémités du bassin qui renferme les terrains des

environs de Paris , peuvent en quelques lieux être tellement relevées, que les formations les premières déposées n'y existent que sous une très-faible épaisseur, ou y manquent complétement. L'observation sanctionne tellement ces deux derniers faits, qu'ils peuvent être posés comme principes ou comme lois dans l'étude géologique du bassin des environs de Paris. Après ces premières considérations, je vous prie de remarquer que j'ai fixé,sur des documens

certains, coupe A B, à ife-,43c. au-dessus du zéro du pont de la Tournelle, àParis, la.hauteur du plateau qui s'étend de Vierzy t l'Echelle et à

Charentigny. Sa pente jusqu'à l'embouchure de la Crise dans l'Aisne à Soissons, lors des moyennes eaux, n'étant que de 109rn.,24c. / la différence entre ces deux nombres, (1) Ces hauteurs sont celles qui ont été fixées par MM. les

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sera l'élévation des moyennes eaux de l'embouchure de la Crise au-dessus du zéro du pont de la Tournelle. Mais en négligeant les fractions, on peut la fixer à io mètres, etpat. conséquent à 43 au-dessus du niveau de l'Océan. Partant donc du confluent de la Crise dans l'Aisne,'et remontant la vallée de cette première rivière jusqu'à Chevreux , on passe du terrain d'alluvion de l'Aisne, A coupe A C, sur la formation des argiles et des terres sulfurées noires B, inférieures à la grande masse de sable faisant la base du calcaire marin. La grande route de Château-Thierry, pratiquée dans le bas et à droite de cette vallée, est constamment sur cette masse de sable dans un trajet de 4 à 5 kilomètres. En s'élevant sur les coteaux qui la bordent, on trouve en place les bancs les plus anciens du calcaire marin , ou les bancs aux nummulites. Plus vers le midi,dans cette vallée de la Crise, à l'angle du vallon de Busancy et de Villemontoir, , la régularité des bancs du calcaire marin n'est point visible. Elle y a été troublée dès l'origine,ou altérée depuis par une cause destructive que la localité indique mais un peu plus-au midi, au bas du coteau droit du valloa de Villemontoir, , les bancs contenant les nummulites sont en place. Du même côté, on trouve à diverses hauteurs les bancs supérieurs à ceux des

nummulites, et assez abondamment par morceaux isolés plus ou moins volumineux, des pierres siliceuses coquillères de la nature de celles qui forment " Une petite couche 'dans la -01e

ingénieurs des Ponts-etChaussées lors des nieellemens pour la jonction de l'Ourcri et de l'Aisne..