Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)
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SUR UN TERRAIN
tannes, s'inclinant de plus en plus vers Tigny et Parey, elle ne présente que des sables et des grès non coquillers. Ces derniers sont à-peu-près aussi communs et aussi volumineux que les grès non
coquillers de certains cantons de la forêt de Fontainebleau. Beaucoup d'entre eux sont ar-
rondis, usés et contournés de manière à y voir l'effet d'une longue action destructive. Pour atteindre Hartannes il faut beaucoup descendre, et en jUgeant par aperçu, ce village est à-peu-près à la même hauteur que celui de Taux. Dans le bout du village d'Hartannes , du côté de l'ouest, les grès non coquillers sont encore très-abondans et très-volumineux. En résumant mes observations, nous voyons
D'EAU ,I)OUCE, ETC.
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Toute la plaine basse qui sépare le village d'Hartannes du bois Saint-Jean, est très-sableuse.
Si la culture en a modifié le sol primitif, il semble cependant évident qu'il se compose des sables pareils à ceux qui font la base du plateau de Taux à Hartaunes, et qui ne sont surmontes
que d'un terrain d'eau douce. On les retrouve encore d'une grande épaisseur en montant dans le bois Saint Jean, et lei; grès non coquillers forment un banc bien suivi vers leur partie supé-
rieure. A vantla sortie du bois pour entrerdansla plaine du Plessis-Huleux, les travaux faits pour adoucir la montée de la grande route, permettent de voir
les sables et les grès disparaître, et s'enfoncer,
donc à partir de Soissons ou du terrain d'allu-
en conservant leur horizontalité, sous une couche épaisse d'un limon brun argileux, contenant des pierres meulières coquillères. Celles-ci deviennent plus communes en s'avançants encore vers le midi, et gagnant le haut de la plaine du PlessisHuleux,qui n'est que la partie moyenne de ce long plateau, qui s'étend, ,a insi que je rai dit, d'Arcy-
°masse de sable C, d'une épaisseur très-considé-
Sainte-Restitute à Louastre et à Villers-Helon. Au point le plus élevé de là plaine et sur la gauche de la grande route allant à Ouleby-leChâteau , une excavation toute récente, de 4 mètres environ de profondeur, me donna lieu de reconnaître que le sol de la plaine est une terre brune argileuse, mélangée de fragmens de pierres siliceuses de la nature de la pierre meulière. L'épaisseur de cette couche varie de 0,50
vion de l'Aisne, A coupe AC , et en montant : 1°. Les argiles B, dont les terres sulfurées ou les tourbes pyriteuses de M. Poiret (Journal de physique , tomes LI, LIII , LV et LVII) ne sont qu'une dépendance ; O. Le calcaire marin D, qui repose sur une
rable; 3°. Au déclin de la plaine de Tigny,, vers le -vallon de Villemontoir, un terrain E, sur lequel je n'ai encore aucune idée certaine, et que j'indique pour ne rien laisser de côté .;
40. Une grande masse de sable et de grès non coquillers F, que je me crois fondé à rapporter à votre septième formation, celle du sable et des grès sans coquilles
50 Enfin un terrain d'eau douce G, caractérisé par un calcaire marneux coquiller, des, silex et des meulières.
à 0,75 Centimètres.
Au-dessous d'elle, je remarquai et de haut
en bas 10. Un lit de sable jaunâtre et ondulé, de 0,7Q
centimètres environ d'épaisseur ;
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