Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)
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SUR UN TERRAIN 440 plaine, et au calcaire marin succèdent en montant
les sables, qui s'étendent alors sur un vaste plateau, au milieu duquel s'élève le vieux château de Fere, d'un effet si pitteresque. Ces sables ne contiennent aucun débris de corps organisés, et je ne j)ense pas qu'ils. appartiennent à une autre formation qu'a la septième, celle des sables et des grès sans coquilles. D'après les ni vellemens de MM. les ingénieurs des Ponts-et-Chaussées pour le canal de l'ère,
ou la communication de l'Ourcq avec la Vêle, ce plateau est élevé au-dessus du niveau des
eaux du Port aux Perches à Trouaine de 72
mètres. Il résulte de là et de l'élévation connue
du Port aux Perches, coupe DE,, que ce pla-
teau du château de l'ère est élevé de i13m.,4.3c-
iau-dessus du zéro du pont de la Tournelle, et de 1ern.,43c- au-dessus de l'Océan.
Redescendant du vieux château de l'ère à la ville .de l'ère en-Tardenois, je présume qu'on repasse des sables sur le calcaire marin; la carte géognostique de votre ouvrage l'indiquant sur les deux côtés de la vallée de l'Ourcq , dans le voisinage de cette ville. Cette formation règne encore sous la plaine qui sépare le village de Loupeigne du hameau de Vaux ; car dans le vallon où est ce hameau, elle reparaît, sur une grande lohg,ueur. Dans la direction du sud-est, entre Cramaille et Sappon-
nay, , on repasse sans s'élever d'une manière
très-notable sut' les sables non coquillers, qu'on ne perd plus de vue pendant un demi - myriamètre envi-on, ou jusque dans lç voisinage du hameau de Vallée , où on retrouve, en y descendant , le calcaire Marin, en exploitation
D'EAU DOUCE, ETC.
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mais les bancs inférieurs ne sont point visibles.
Une petite couche de marne verdâtre de 0"320, environ dans le haut de ces exploitations, m'a fait long - temps mettre en question si elle né serait point un indice du terrain d'eau douce inférieur. Je ne crois pas devoir vous taire ce doute, qui se rattache à unJait dont -vous pourrez mieux que moi calculer la conséquence.
Le calcaire marin continue d'être à peu de
profondeur dans toute la plaine de Crouttes,et au midi du plateau de Cugny-les- °aiches , où il se montre à jour, lorsqu'au lieu d'une pente douce vers la vallée de l'Ourcq, il existe de légers coteaux. La carte de votre ouvrage l'indique dans ces mêmes plaines dont je viens de parler. Ayant
parlé précédemment du pont Bernard, et du
plateau de Cugny-les-Oulches, mes observations
se trouvent encore de ce côté liées avec les vôtres.
Du pont Bernard à Trouaine, près la FertéMilon, le côté droit de l'Ourcq ne m'est point connu, non plus que la vallée de Sivière , en la remontant depuis Trouaine jusqu'à Corcy.
Je sais qu'on a reconnu à l'ouverture de la
vallée de Sivière dans celle de l'Ourcq , entre Trouaine et Silly - la - Poterie, les terres sul-
furées noires, et qu'a Ancienville il y a de vastes exploitations dans le calcaire marin ; mais
ne voulant faire connaître que ce que mes observations ru"ont appris, je préfère n'en rien dire.
Je ferai seulement remarquer que le hameau de Trouaine, près lequel est le Port aux Perches, et dont le niveau de l'eau, au-dessus du zéro du.