Annales des Mines (1821, série 1, volume 6)
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526 NOTICE dOGNOSTIQUE SUR LE PALATINAT.
riates terreux et un peu de bitume sans aucune
trace de sulfates. Ces ressemblances portent à pré-
sumer que les sources de Diirckheim sortent de dessous le grès rouge, et probablement du même terrain porphyrique que celles de Creutznach. J'ai fait connaître plt.s haut quelques salées qui sortent du terrain houiller, sources gisement peu ordinaire à ces sources, quoique bien moins singulier que celui du terrain de porphyre. J'indiquerai, enfin mais seulement comme renseignement à vérifier et à comparer avec les circons-
tances connues à Creutznach et à Diirckheim une autre -source du même genre, également très-faible, qui ruisselle sur les schistes anciens du Hunsdrück, près de Brodenbach, surie bord de la Moselle, à 4 lieues au midi de Coblentz. ( M. Cal melet en a indiqué encore deux autres à Salzig près Boppart et à Hoffelt près Barweiler.
Voy. Journal des Slines , no. '46. Mais n'ayant pas visité ces deux localités, je ne sais pas de quel terrain les sources paraissent sortir.)
SUR LA CONDRODITE; PAR M. HAÜY.
LES premiers morceaux de condrodite qui aient été apportés en 'rance, venaient des États-Unis, où cette substance a été découverte, il y a quelques années, près de New-Jersey, en petites masses arrondies et jannettres , disséminées 'avec le graphite dans une chaux carbonatée lamellaire. On l'avait regardée comme une variété de titane silicéo-calcaire, avec lequel elle a un certain rapport par son aspect (1 ). Ce rapprochement me parut d'abord d'autant plus probable, qu'une partie des morceaux dont j'ai parlé avaient été examinés par M. Bruce, professeur de minéralogie à NewYorék, et ses connaissances en chimie, dont il a donné depuis une nouvelle preuve par l'analyse de la magnésie hydratée, me firent supposer qu'il en avait lui-même fait l'essai. J'avais placé dans ma collection les échantillons qui m'étaient destinés, avec d'autres dont je suis redevable à M. Vanuxem , jeune savant du même pays, et je les avais tous étiquetés conformément à l'opinion
que je viens de citer, sans m'occuper de leur
détermination géométrique, à laquelle ils semblaient d'ailleurs d'autantmoins se prêter, qu'ils n'offraient aucun indice de forme régulière. M. Berzélius, étant venu depuis en France, y apporta des morceaux de la même substance trouvés en Finlande, et qu'il annonça comme (i) Voyez. le Traité de Minéralogie de Cleaveland page 578; Boston, 1816.