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DU FER CHROMÉ. 579 sées par l'action des alcalis; il ne pourrait en être ainsi si elle provenait d'un mélange de grains de quarz. On peut remarquer d'ailleurs, d'après les analyses qui ont été publiées, que la proportion de la silice croît presque dans le même rapport que celle de l'alumine, ce qui doit porter à penser que ces deux substances sont combinées ensemble , enfin j'ajouterai qu'il est très - possible

ANALYSE'

Il est hors de doute aujourd'hui que, dans ce genre de le chrême est à l'état d'oxide, et non à l'étatd'acide , comme on l'aminéraux' vait d'abord supposé ; mais il est très-difficile de deviner dans quel ordre de combinaison s'y trou-

vent les oxides de fer et de chrême, l'alumine et la silice, dont l'analyse démontre qu'ils sont composés. Quelques personnes pensent que les deux dernières substances sont accidentelles, et

que; dans quelques analyses qui n'ont donné qu'un centième de silice, on n'ait pas obtenu la totalité de cette substance, parce qu'on se sera servi d'acide muriatique trop concentré pour

que les espèces pures sont des chrômites simples

de peroxide de fer : cette opinion ayant eu peu de partisans, je ne chercherai pas à la réfuter. La plupart des chimistes admettent maintenant l'alumine au nombre des principes essentiels, mais ils regardent la sicile comme étant tout-à-fait étrangère à la combinaison et comme provenant d'un mélange de quarz : dans cette hypothèse, on arrive, il est vrai, à des formules assez simples pour exprimer la composition des deux espèces : celle qUi se rapporterait au minéral de Saint-Domingue, serait PA /2 C

traiter la partie du minéral non attaquée par les alcalis ; car on sait maintenant que, dans ce cas, une partie de la silice se prend en gelée et reste confondue avec la partie intacte du minéral.

D'après ces considérations, je crois que les minéraux qui portent le nom de fer chrômé sont essentiellement composés de protoxide de chrême, de peroxide de fer, d'alumine et de silice : quant à l'ordre de combinaison de ces substances, la supposition là plus vraisemblable me paraît être qu'elles forment,un sel double, composé de chrômite de peroxide de fer et de soussilicate d'alumine. Dans cette supposition, la formule du minéral de Saint-Domingue, serait :

Fz C h--1- A 1' Ch ,

et celle qui se rapporterait au minéral de Baltimore, serait : A /C --I- 2 F Ch; /C mais il me paraît bien difficile d'admettre que la silice soit un principe accidentel. En effet, cette

s A p-F4c

A

FCh,

et celle du minéral de Baltimore : SA /3F6C h9, 'A13S-F-3 PC h?.

substance s'est trouvée dans toutes les variétés de fer chrômé qui ont été analysées jusqu'à présent, même dans celles qui ont été purifiées par le la- -

Note sur les aleages du chrônze avec le fer et avec l'acier. Le fer et le chrême métalliques paraissent pouvoir s'allier en toutes sortes de proportions. Les alliages qu'ils forment sont durs, casSanS

vage , et qui, vues à la loupe, ne présentaient aucune partie hétérogène; elle s'est trouvée en proportion constante dans divers échantillons de la même variété, et dans les diverses portions du même échantillon successivement decompo-

de

,trei