Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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NOTICES
ried. Le Brocken, la plus haute sommité du Hartz
et de tout le nord de l'Allemagne, est élevé,
45 du Brocken, comprendles -villes de Clausthal et Zellerfeld ainsi que leurs environs; son élévation SUP. LE nAnTz.
d'après les observations barométriques de M. de Villefosse, de 1132 mètres au-dessus du niveau de la mer Baltique. La pente des montagnes du Hartz, rapide vers le nord, est en générai douce vers le midi, et sur-tout vers le sud-est.
générale est de 58o mètres; l'autre vers l'est, comprend les contrées d'Elbingerode et de
gnes qmonta- montagnes généralement plus, élevées que les vergentui siir autres; partent du Brocken Comme centre, et 1,e Hartz. divergent en différens sens sur le Hartz. Il faut remarquer principalement les deux qui forment
terre autour de Clausthal. Ce dernier est encore remarquable par les belles prairies dont il est couvert, qui fournissent abondamment un excellent foin, et sont pour la plupart à deux coupes. Les vallées qui sillonnent les deux plateaux sont peu profondes.
de
Rameaux
Plusieurs petites chaînes, ou rameaux de
la ligne de partage des eaux, et qui se dirigent
l'une vers le nord-est, l'autre vers le sud du
Brocken. A l'est de cette crête , les eaux coulent -vers l'Elbe par,plusieures petites ,rivières, dont
la plus considérable est la Bode; à l'ouest, les eaux coulent vers le Weser, soit au midi par la Soese et l'Oder qui se réunissent pour se jeter dans la Leyne , soit au nord par l'Innerst et l'Ocker. On doit également 'distinguer le rameau des Lerchen Kpfe, qui, partant du flanc occidental du Brocken, et situé. entre la vallée de l'Ocker et celle de la Radau,. se dirige vers le nord-ouest; et surtout celui du Bruchberg, dont le point de départ semble être le même que celui du précédent, et qui,dirigé au sud-ouest,
sépare les vallées de la Sieber et de la Soese et forme une sommité presque continue depuis le Brocken jusqu'aux environs de Hertzberg, où elle s'abaisse vers la plaine. Ces petites chaînes
sont en général élevées de 7 à 9 cents mètres au Plateaux,
dessus de la mer. Deux plateaux principaux assez unis doivent. aussi être remarqués sur le Hartz : 1' un, à l'ouest:
Hüttenrode, il est de 5o mètres moins élevé. Sur celui-ci, on trouve des champs cultivés, on y receuille du seigle et de l'avoine ; sur l'autre, on commençait en 1806 à cultiver des pommes de
Le reste du Hartz est en général sans au-
Aspect du
cune culture, excepté dans la partie du sud-est, soi.é..teForzes où le sol est beaucoup moins élevé; et les flancs er.montagnes.
des montagnes y sont couverts de forêts de sapins , ou de terrains vagues, qui ne sont autre
chose que d'anciennes forêts détruites, soit par des incendies ou des ouragans, soit par les ravages d'un insecte appelé borken koefer (dermestes typographus?), soit par l'incurie avec laquelle les bois étaient jadis exploités dans un climat dont l'âpreté rend de nombreuses précautions nécessaires pour la reproduction des forêts. On trouve quelques prairies seulement dans le fond des vallées, qui ont peu de largeur. Les pentes des montagnes, quoique rapides, sont assez uniformes et sans escarpemens remarquables, dans le terrain de grauvvacke dont la plus grande partie du Hartz est formée : il n'en est pas de même dans les parties granitiques; et les vallées de ,la Bode, de l'Ilse et de l'Ocker offrent des points de vue aussi pittoresques que