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Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)

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CHIMIE.

carboné léger, d'oxide de carbone, d'un peu de gaz azote , de gaz oléfiant , et, à ce qu'il parait, d'huiles volatiles. Après avoir déterminé sur une portion du fiaz quelle est la quantité de chlore qu'il est nécessaire d'employer, on introduit un volume siilflisant de ce dernier dans un récipient renversé

sur l'eau et défendu de la lumière par un cou-

iierele opaque : s'il doit y avoi r une grande absorption, on n ajoute le gaz inflammable au chloreque par petites portions, pour éviter une trop grande élévation de température; dans le cas contraire,

on l'ajouté en une seule fois. On laisse le mélange pendant trente ou quarante minutes à l'abri de toute lumière ; on lave ensuite le résidu en toute hâte avec une dissolution de potasse et mien essaye une petite portion avec le chlore ponr s'assurer que l'action de ce gaz est épuisée; on mesure le résidu, et l'on a par différence le volume qu'occupait le gaz oléfiant , pur un mélangé d'huile. Le résidu est un mélange d'hydrogène, ,d'hydrogène carboné léger et d'oxide de carbone. On ne possède d'autre moyen pour déterminer sa composition, que d'en prendre la densité, de le faire détonner avec du gaz oxigène, de mesurer le volume du résidu et le volume du

gaz acide carbonique produit, et d'évaluer la proportion de chaque gaz par le calcul. On ne peut compter sur une pareille évaluation qu'autant que la densité du mélange hypothétique, conclue de Celle de chacun de ses ingrédiens ,

est la même que celle du gaz soumis à l'analyse; niais lorsque cette coïncidence a lieu, on conWit la nature du mélange gazeux avec toute il\fidence que le sujet comporte. L'analyse de

EXTRAITS DE JOURNAUX.

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ces gaz se fait facilement sur uu-vointne de 6o à 80 pouces cubes. Lorsque le gaz soumis à l'analyse ne contient pas d'huile, l'absorption par le chlore fait connaître exactement la proportion du gaz oléfiant; niais lorsqu'il renferme de l'huile, on ne peut que déterminer les quantités de carbone et d'hydrogène contenues dans la portion absorbée, et il faut pour cela faire une opération de plus. Cette opération consiste à prendre la densité du gaz entier, et à le faire détonner avec du gaz oxigène : du résultat on conclut les quantités relalives de carbone et d'hydrogène, et en en retranchant celles que l'on trouve dans le gaz qui reste après le traitement par le chlore, on a la composition de la partie du gaz qui a été absorbée. On reconnaît que la partie absorbée est du gaz défiant lorsqu'elle a consommé trois volumes d'oxigène, et produit deux volumes d'acide carbonique; quand la consommation d'oxigène, ainsi que le produit en acide carbonique, sont plus

considérables, c'est une preuve que le gaz oléfiant est mélangé d'une substance qui contient beau-, coup plus de carbone que lui : tout porte à croire que cette :substance est une huile très-volatile

la densité dela vapeur de cette huile est beaucoup plus grande que celle du gaz oléfiant. Les gaz que l'on obtient de la distillation de

l'huile et du charbon de terre varient beau-

coup de composition ; ils sont d'autant plus car-

bonés et leur pouvoir d'illumination est par conséquent d'autant plus grand, qu'ils ont été préparés à une température moins élevée.