Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)

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CJIIMIE,

biquet considère cet acide comme contenant les élérnens de l'acide hydro-cyanique et du cyanure de fer. M. Berzelius ne croit pas à son existence, et selon lui les prussiates doubles ferrugineux sont formés d'un atome de cyanure de fer et de deux atomes de cyanure d'un autre métal. M. Robiquet regarde comme certain, d'après les nouvelles expériences qu'il a faites, que le prussiate triple de potasse, une fois desséché, ne contient plus d'hydrogène, ainsi que l'a noncé M. Berzelius; mais malgré l'autorité deance

savant chimiste, il pense qu'on ne saurait admettre avec lui qu'il en est de même pour tous les prussiates triples; il ne voit rien qui autorise à nier l'existence de l'acide ferro-cyanique, et plusieurs considérations le déterminent au con-

traire à persister dans sa première opinion. 10. M. Berzelius prétend que le produit acide obtenu par MM. Porrett et Robiquet, en décomposant les prussiates triples, n'est autre chose qu'un hydrocyanate *acide de protoxide de fer; mais comment s'imaginer, dit M. Robiquet, qu'un acide aussi facilement décomposable, aussi faible que l'acide prussique, et qui ne peut neutraliser aucune portion de base alcaline, devienne susceptible de s'unir si intimement avec le protoxide de fer, que non.seulement il peut le neutraliser, mais en outre constituer avec lui une combinaison fixe, cristallisable, dans laquelle la propriété acide est beaucoup plus développée que dans l'acide primitif, tandis que toutes les 'autres qualités si tranchantes de cet acide sont pour ainsi dire éteintes. 20. Lorsqu'on, mêle-une dissolution de muriate neutre de protoxide de fer avec une dissolution

EXTRAITS DE JOURNAUX.

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forme un précipité de prussiate de potasse , il se contient de la poblanc de prussiate de fer, qui liqueur reste neutre. tasse en combinaison, et la et compléteCe prussiate blanc passe peu-à-peu par le concours ment à l'état de bleu de Prusse, protoxide de fer, et de l'air qui suroxide le (c'est en cela que d'un acide qui enlève la potassedans la fabrication l'addition d'un acide est utile le fer se du bleu de Prusse). Or, à mesure que capacité de suroxide, il acquiert une plus grande conséquent par saturation, et il peut remplacer de potasse : le bleu une quantité proportionnelle pas un de Prusse est donc un sel neutre, et non D'ailsous-sel, ainsi que le prétend M. Berzelius. que le bleu leurs comment pourrait-on admettre lorsqu'on de Prusse contienne un excès d'oxide, les plus sait qu'en le dissolvant dans les acides le précipite énergiques et les plus concentrés, on portion entièrement et sans soustraction d'aucunedistillée? de l'eau cl'oxide, par la seule addition comment Si le bleu de Prusse est un sel neutre, de M. Berzemanière de voir concevoir, dans la de fer? Pourralius, qu'il contienne du péroxidequ'un peroxide t-on raisonnablement supposer presque nulle, dont l'affinité pour les acides est (l'acide pruspuisse saturer un acide sans énergie moindre porsique), et qui ne peut neutraliser la peroxide soit si tion de base alcaline, et que ce acide? combiné avec cet irrésistiblement en contact penle Y'. Si on met bleu de Prusse l'eau hydro-sulfudant un temps suffisant avec du peroxide,, rée , il y a clésoxidation partielle l'oxide ne peut .avoir et cette rétrogradation de relative de capacité de lieu sans une diminution conséquent aussi sans qu'il y

saturation, et par