Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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EXTRAITS DE JOUR'N AUX . 14
CHIMIE.
La croûte de plombagine en contact avec la fonte produit un mouvement d'électricité qui favorise
la décomposition de l'eau de mer et l'action de ses élémens. D'après la ressemblance de cette croûte avec celle décrite. par M. Daniell et produite par l'action des acides sur le fer fondu, ou s'attendait à y trouver une certaine quantité de' silice, mais il n'y en avait point.
50. Notice de quelques essais sur l'alliage de
certains métaux avec l'acier fondu; par
le lieutenant-colonel Fischer de Schaffouse. (Bibliothèque universelle, 1. XVIII 75.) Lorsqu'on expose du. fer en barres, de l'acier et sur-tout de la fonte grise, entourés de beaucoup de charbon, à un feu violent pendant plusieurs heures, il se forme à la surface du métal fluide une espèce de graphite ou de carbure qui se présente sous la forme de lamelles très-minces,
brillantes comme le fer oligiste, mais molles et .qui tachent le papier. 'J'ai mêlé î loth (1) de ce graphite avec un poids égal d'alumine pure pulvérisée, et j'ai exposé le mélange dans un creuset bien luté, pendant une demi-heure, à une chaleur assez forte pour fondre le fer malléable. J'ai trouvé au fond du creuset un culot qui pesait précisément î loth;
sa cassure était grenue, de couleur argen-
tine tirant un peu sur le jaune. Il était recouvert (i) Le loth équivaut èt, une demi-once poids de marc ou à t5 grammes.
d'une poudre noire, ex-halant.une forte odeukdo 60U fre et du poids de t loth. J'ai fait fondre de neuveaulorigttIe danslurt creuset luté avec Io fois son poids,d'aoier fondu.; j'ai obtenu un lingot cristallisé à.,.sz:siairface en rayons partant,de divers centres, et dont la scorie qui le recouvrait avait pris l'empreinte; là sur"( face de cette seorie était. comme ari.ntée; le lia,got pesait o loth;luoique sa cassure fut trèsi lamelleuse, if était malléable. .Je parvins à.I',_étin rer sans fentes ni gerçures en un barreau dei pouces de longue.ur .sur 5 lignesète largeur et une demiligne d'épaisseunl'en (essaima bout froid et je trouvai que le grain'n'Atait pas aussi beau que celui de mon acier fondu ; mais après ravoir trempe, chauffé seulement au brun, il. prit un grain si fin ipi'on ne pouvait plus le dis.: acquitifittaistdureté tinguer à l'oeil rned surprenante; sa surface ,polie se damasquinait très-promptement,lorsqu'on l'exp§'sVit à l'actio,n de l'acide sulfurigue. étendu Mirai 'fait ,fdike deux canifs qui se'-i(ini ^trauVés ('N(Cll('r1.Ilpa-
iaCi1'eSt 'susceptiblefe'S'arà
réavec l'aluminiuin et avec le .raphite, métal qui se rappl'epae du. sulte de cet alliage un wootz, ainsi que i'a avancé M. Faradaj.'.) remplis.deti4 Creusets, chactiti'de'eliVteâ d'acier fondu; je mis dansl unde ces CrenS'ettle livred'argentetje fis fondre, et je jetta idans l'autre cwe creuset la m'élue quantité d'argent .ci'r tut filliclu : il s'yex;r4,nee'euss,sii,t4r,..i
pesanteurspécifique.je remuai le p-glap:evec
une barre de fer e nd te d'une cOlichémiriced'arcqle et, peu de temps après j e coutananaatière contenue dans .chaque creuset ,dans ana lingotière.
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