Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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ennitir:
mence à s'opérer; on doit cependant prendre garde que le mélange ne s'échauffe trop: car il en résulterait une trop forte production de gaz oximuriatique. Le dégagement est assez lori quand quatre ou cinq bulles montent à chaque minute dans le flacon H I. Dès que la plus grande partie de l'air atmosphérique est remplacée par le gaz oximuriatique, on met une lampe à esprit
de vin L à quelque distance au-dessous de la boule E. On n'a besoin que d'une faible flamme, et on doit éviter une trop grande chaleur, parce qu'il est difficile de chasser entièrement l'air atmo-
sphérique, par lequel une petite portion de la
mine pourrait produire de l'acide arsenieux , ce qui rendrait le résultat inexact. A mesure que la masse s'échauffe, on voit distiller un liquide orange, qui se condense dans la petite boule F; et à mesure que celle-ci se remplit, le liquide coule par le tube G H et tombe dans l'eau. L'opération continue de cette manière sans que l'on ait besoin de s'en occuper : il se forme du muriate de peroxide de fer, qui se sublime en paillettes rouges et transparentes , et dont une petite quantité se dépose même dans le tube En°, c'est pourquoi il est bon de faire celui-ci assez, long pour que la matière sublimée n'en sorte pas. Une autre portion du muria te de fer est entraînée par le courant de gazdans la direction EF. Lorsque les acides se condensent avec les muriates, il en résulte, itne matière blanche et cristalline , dont Une petite quantité passe même dans la boule F; qui a été faite pour empêcher le muriate de. fer de descendre dans le flacon. Cette masse blanche est insoluble,dans lé liquide. orange. Lorsqu'on a fait cottler.ce dernier .daes,
EXTRAITS Dl' JOURNAUX!
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le flacon, on décompose la masse blanche par une légère chaleur, les acides doubles se volatilisent,
et le rnuriate; de fer reparaît avec sa coulentrouge.
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Au moment où l'on cesse l'opération, une
partie des acides volatils adhère encore aux pal'Ois du petit appareil, depuis la grande boule jusqu'à l'ouverture du tube H- Pour s'en défaire,' on chauffe les deux boules en même tempS.; mais à une température incapable de volatiliser' le muriate dé. fer, et pendant que les boules se refroidissent on verse par l'entonnoir B une solution de carbonate de potasse, qui détermine titi dégagement rapide d'acide carbonique, par lequel les dernières vapeurs des acides sont 'en-' traînées, Quand enfin on a ôté D E F GFI, otiUenape QT11..W plusieuis. reprises dans de l'eau pure,'
Oit eillever:les traces d'acide qui peuvent yêtre attachées tant intérieurement qu exteriee rement, et on verse cette eau dans le flacon." On dissout ensuite les muriates Métalliques dans
de l'eau : celui de .fer se dissout promptement, mais celui de nickel repousse le. liquide dans le commencement ; on doit ajouter'à la dissolution une goutte d'acide muriatique, pour l'empêcher de se troubler; on filtre et on pèse la partie non dissoute : c'est du minerai intact. Cette dissolution contient du muriate de protoxide de fer mêlé avec du mu riate de peroxide: c'est ce premier qui se forme d'abord, et gui se trouvant ordinairement :enveloppé dans lé muriàte de nickel, ne peut se combiner avec une nouvelle dose de gaz oximuriatique; il faut donc, pour porter le fer à son maximum. d'oxidation, ajouter.