Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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CEIMIE.
de l'acide nitrique et faire bouillir; on sature suite avec de l'ammoniaque ; on précipite le fer par un succinate alcalin, et on ajoute enfin un excès d'ammoniaque pour s'assurer qu'aucune substance insoluble dans cet alcali ne se trouve dans le liquide. On étend le liquide ammoniacal de beaucoup d'eau, autant que possible privée d'air, et On précipite l'oxide clonickel par la potasse. Les Oxides de cobalt et de cuivre restent dans la.4.1issolution, et se déposent pendant l'évaporatipn. de l'ammoniaque. On recherche ensuite si la liqueur contient de la silice, en la saturant avec de l'acide muriatique et en l'évaporant à siccité : les nxides
de nickel et de cobalt retiennent aussi quelCingois de la silice, qu'il faut également y rechercher, L'eau dans laquelle les vapeurs acides e:oont condensées contient l'arsenic et le soufre(i)) Le flacon qui la renferme doit être muni .d'un bouchon à l'émeril : on lave l'intérieur du tube I K; on bouche le flacon et on le laisse dans un endroit chaud, afin que la plus grande partie du soufre précipité puisse être acidifiée. Si. en boat d'un certain temps il en reste, on ou vre le,flaco;uet on fait bouillir le
- par ce rnoyeri-1e4ourre
s'agglutine et peut être ensuite commodément lavé et séché. Pour s'assurer :que la liqueur acide ne confient point:de, entraîné par une opération mal conduite, rti d'aui0es métaux dont les mu, riates sont volatils, on à sature aussi exactement que possible avec de la potasse caustique : s'il se
(i) Si le minéral contenait en même temps du bismuth, du zinc, de l'antimoine ou de , ces métaux se trouveraient aussi ilaileAe liquide acide.
EXTRAITS DE 7OUREAUX.'
fait un précipité, on le recueille et on l'examine. On rend de nouveau la liqueur acide, et on en précipite l'acide sulfurique par le muriate de ha-. ryte: il est bon d'en séparer ensuite l'excès de baryte qu'elle contient, par une addition d'acide
sulfurique; mais cela n'est pas nécessaire. On verse dans le liquide filtré une solution d'une
quantité connue de fer métallique dans de l'acide nitrique, et l'on précipite ensemble l'oxide de fer et l'acide arsenique par de l'ammoniaque en excès. Si l'on attend pour faire cette opération que
les autres ingrédiens aient été déterminés, on peut évaluer avec plus de précision la quantité de fer nécessaire pour précipiter l'acide arsenique pour i atome d'arsenic, on prend 2 atomes de fer, ce qui équivaut en poids à 4 parties de
fer pour 2 d'arsenic. Quoiqu'un excès d'oxide de fer augmente le volume du précipité, il contribue cependant à rendre le sous - arseniate moins gélatineux et plus facile à laver. On doit chauffer le sous-arseniate au feu, à deux reprises, pour s'assurer qu'il ne perd plus rien ; car une petite quantité d'acide sulfurique adhère
souvent à ce précipité avec beaucoup d'énergie.
33. Sur la composition du deutoxide de cuivre;
par M. J. Berzelius. ( Annales de Chimie, tome XVII , page 26.)
Le de:utoxide de cuivre attire très-promptement l'humidité de l'atmosphère ; il se réduit si rapidement par le gaz hydrogène, que, si on en plonge un morceau fortement chauffé, mais non pas rouge , dans une fiole remplie de gaz hydro-
gène, l'oxide prend feu et se réduit, et l'eau