Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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dens, parce que je m'étais aperçu que l'oxide d'or est aisément décomposé par l'oxide de. carbone.'
J'ai introduit une portion de l'oxide desséché. dans un tube communiquant avec la partie supérieure d'une cloche destinée à recevoir le gaz oxigène ; j'ai chauffé l'oxide d'or jusqu'à ce que le dégagement du gaz cessât d'avoir lieu, puis' j'ai laissé refroidir l'appaied et j'ai mesuré le
volume du gaz : l'or, résidu de l'expérience, a été traité par l'acide muriatique , afin d'enlever les
traces de baryte qu'il retenait encore. Une autre portion de l'oxide desséché a été soumise immédiatement à l'action de l'acide muriatique, elle a donné un faible résidu d'or métallique mêlé d'un peu de sulfate de baryte. D'après ces expériences, j'ai trouvé que ico parties d'or prennent i 1,909 d'oxigène, résultat parfaitement d'accord avec celui de M. Berzelius. M. Pelletier a cru devoir révoquer en doute l'existence des sels triples d'or. J'ai constaté cette existenceepar une expérience directe. J'ai fait évaporer un mélange ,de chlorure d'or et de chlorure de potassium, j'ai obtenu des 'cristaux d'un beau jaune d'or ayant la forme de prismes quadrangulaires allongés. Exposés à l'action de la chaleur , ils ont d'abord abandonné de l'eau ; bientôt après, ils se sont fondus en un liquide rouge brun foncé, et à la température de la fusion du verre ils ont commencé à dégager du chlore. J'ai dissous dans l'eau une certaine quantité de ces cristaux, et j'ai fait passer dans la liqueur
un courant de gaz acide hydrosulfurique : il s'est
précipité du»lfure d'or, qui.a été layé, et qui
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EXTRAITS DE JOITReADX;
chauffé au rouge, a donné de l'or métallique pur,
que l'on a pesé. Le liquide a été exposé à l'air pendant quelques jours, afin de le débarrasser de l'acide hydrosulfurique. Je l'ai partagé en.
deux parties égales : dans l'une, j'ai dosé le chlore
au moyen du nitrate d'argent ; j'ai fait évaporer l'autre à siccité pour avoir la proportion de chlorure de potassium : l'eau de cristallisation a été déterminée par différence de poids. J'ai trouvé, par ce procédé, que le chlorure triple cristallisé.. contenait : Chlorure de potassium Chlorure d'or Eau
0,2426 o,6864 0,0750 1;0000
Or, en le supposant formé d'un atome de chlo rare de potassium, de 2 atomes de chlorure d'or, et de 2 atomes d'eau, il contiendrait : Chlorure de potassium Chlorure d'or Eau.
0,2521 0,6871 o,o6o8 1,0000
C'est donc là sa véritable composition. Puisque les élémens que renferme cette substance s'y trouvent en proportions définies,et que d'ailleurs elle cristallise sous une forme particulière, etc., elle ne peut être considérée comme un mélange de chlorure d'or et de chlorure de potassium , ainsi que le fait M. Pelletier.
La preuve qu'il existe entre le chlorure d'or. et les chlorures alcalins une certaine affinité se trouvait déjà dans une expérience de M. Oberkampf, qui consiste en ce qu'un chlorure