Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)

140C1flM1E.EXTRAITS' Dr JOURNAUX.

fondu 0,00333' de carbone et 0,00225 de silicium et dans l'acier-poule 0.,005o de carbone et 0,0o125 de silicium. L'acier Clouet, fabriqué en

fondant ensemble du fer, de l'argile et de la craie,.

ne contient pas de carbone et renferme o,o08 de silicium. Le fer doux fondu dans un creuset de Hesse >absorbe du silicium dans la proportion d'environ 0,0054. Oh peut donc maintenant, dit M. Boussingault que le avancer silicium parait au moins 'aussi nécessaire que le carbone pour la transforma-

tion du fer en acier, puisqu'il ne semble pas qu'il en existe sans silicium et qu'il est certain qu'il en existe sans carbone. Il faut bien segarder cependant', dans l'état actuel de nos connaissances sur le fer, de considérer le carbone comme un corps inutile dans l'acier; ce combustible est même peut être très-nécessaire pour le rendre'

plus facile à travailler. Un fait qui tendrait à prouver cette assertion, c'est que tous les aciers employés sont plus ou moins charbonneux et qu'on n'a fait aucun usage de celui de Clouet.

Suit les terrains ealcaréo-trappdens du pied méridional des Alpes Lombardes ; PAR ALEXANDRE BRONGNIART (1),

L'AurEundésigne par ce nomles terrains situés au pied méridional des Alpes Lombardes, qui sont composés de roches calcaires trappéennes, amyg-

daloïdes et basaltiques superposées et alternant ensemble, terrains déjà décrits par Arduino et sur-tout par Fortis , ,et qui sont situés la plupart dans le Vicentin. Il ne recommence pas la description détaillée de ces terrains; il se borne à faire remarquer les

roches, leur disposition, et les autres circon-

stances qui sont propres à constater la réalité des rapprochemens qu'il a cru pouvoir établir entre ces terrains et ceux auxquels il les compare. M. Brongniart a visité cinq endroits principaux, dont il indique., ainsi qu'il suit, les traits caractéristiques. Io. Le Val-Nera. On y voit une alternance remarquable de calcaire en couches horizontales et d'agglomera trappéen à petites parties, qu'on a désigné par le nom de tuf; mais ce nom s'ap-

pliquant très- improprement à des roches qui n'ont aucune analogie réelle entre elles, l'auteur nomme cet agglomérat brecciole trappéenne. Cette brecciole, qui n'est point un basalte, ni même une lave compacte, alterne avec un calcaire qui renferme des camérines et quelques coquilles fossiles, dont M. Brongniart fait remarquer l'ana-

logie avec celles du calcaire grossier de Paris. C'est plus haut, vers l'origine de la vallée, que se montre le basalte qui semble sortir du milieu mère de la brecciole. (1) Bull des ,Se. Juin 182,1, p, 87.

-