Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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SUR LES MINES 164 Bourg-Lastic, offriraient aussi des secours utiles. aux mines, tant pour les outils et instrumens de
DE PONT-GIBATT.
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Si l'on était à même de reconnaître les causes qui ont amené la ruine des entreprises de mines;
toutes espèces en fer et. en fonte, qu'au moyen des laitiers ferrugineux et des grenailles de fonte qu'on emploie souvent dans le traitement métallurgique des minerais de plomb. Il suffirait, pour jouir complétement de tous ces avantages, de rétablir une route, maintenant en assez mauvais état, qui communique de Pont-Gibaut à Rochefort, petit bourg sur la nouvelle route de Lyon à Bordeaux et qui passe à Bourg - Lastic : la proximité de l'Allier, navigable pendant six
on verrait qu'il en faut accuser bien plus souvent l'ignorance et l'improbité des gérans, que ce qu'on appelle les caprices de la nature ; car je ne parle point ici de ces piéges tendus à la cupidité par l'effronterie, et dont les mines (y compris celles du Mississipi) n'étaient que le prétexte : je ne craindrai donc point de dire en peu de mots ce que l'on sait de l'existence des mines de Pont-Gibaut depuis plusieurs siècles ; on y verra du moins que les filons se sont montrés constans dans leur nature, leur épaisseur
mois et les belles routes qui conduisent de Pont-Gribaut à Clermont, et de Clermont à Lyon
et leur richesse, et que l'on peut encore
et à Paris, offrent toutes les facilités désirables pour le transport des produits en plomb, argent et antimoine que peuvent fournir les mines de cette contrée. Ce n'est peut-être pas une bonne recommandation auprès des lecteurs peu instruits que l'ancienneté des mines; et dire que celles de PontGibau t ont été plusieurs fois abandonnées et reprises, semblerait peut être indiquer qu'elles ont toujours été peu avantageuses : cette conséquence serait certainement fausse en général, et la Notice que nous avons rédigée est destinée à faire juger jusqu'à quel point elle serait fondée relativement aux mines dont il s'agit. En thèse générale, la législation des mines a été pendant si long-temps livrée à l'arbitraire, tandis que leur exploitation tombait entre les mains de charlatans aussi dépourvus d'instruction que de probité, qu'on a lieu de s'étonner que certaines mines aient pu être exploitées avec suite et succès pendant un certain nombre d'années.'
y
trouverremploi utile de ses capitaux, pourvu que l'on se conduise avec la prudence et la suite que demandent toujours ces sortes d'entreprises. On lit, à la page 56.3 des Anciens Minéralo-
gistes, que Henri II donna lettres-patentes, le 17 septembre, 1554, au seigneur de la Fayette, pour fouiller les mines de Barhecot , les Coin-
bres et .Roure , qui sont celles maintenant désignées sous le nom de mines de Pont-Gibaut. Plus tard, en 1739, une compagnie, sous le nom de Chade, fut formée pour l'exploitation des mêmes mines : peut-être est-ce la même où se trouvait le seigneur de Pont-Gibaut, du nomde Dulude, que l'on sait avoir exploité ces mêmes mines il y a environ 8o ans. Enfin MM. Enjelvin et Dreïon entreprirent de les déblayer en 1781 et années suivantes : ils formèrent, en 1784, une compagnie qui est connue sous le nom de compagnie du Lyonnais., et qui a continué ses travaux jusqu'en 1791 et même 1792. L'effervescence de la révolution et l'émigration de plusieurs meni-
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