Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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de minerai; que du côté du toit joignant let quartz, il en contenait 6 à 7 pouces ,presque massifs, mais que l'on n'en apercevait que très-
peu dans le rocher qui l'accompagne, et où il est si divisé , qu'il ne peut pas être considéré comme mine à bocard , du moins dans la p!us grande partie ; qu'enfin ayant fait excaver ce filon de 2 pieds et demi à 3 pieds en direction, il a varié journellement dans son produit, par une augmentation au moins du double de minet-ai, mats que cette augmentation ne s'est pas soutenue long-temps, en disparaissant presque aussi*
tôt, puisque, deux jours après, elle s'est réduite à 7 ou 8 pouces : c'est dans cet état que cette recherche a été définitivement arrêtée le 18 avril dernier (179o).
» Nous y avons observé encore que le milierai y est d'une nature un peu différente de celui qui se trouve dans les hauteurs ; que le filon, dans cet endroit et à cette profondeur, y était très-ouvert, ce qui est, annoncé par la filtration des eaux à travers les diverses mises de rochers qui le composent; en un mot, que les 7 à 8 pouces de minerai qui font partie de sa puissance consistent en mine presque entière-
ment de couleur noirâtre, d'un grain fin et de qualité pour être pilée à sec : desquelles observa. tions il résulte que de même quLil est possible que le filon s'appauvrise , il y a encore plus de
raison d'espérer qu'il s'améliorera à une profondeur plus grande que celle de 24 pieds, qui sont au-dessous de la galerie de.Saint-Thomas,
sur- tout lorsque l'on serait arrivé par ladite galerie aux travaux des Anciens, qui se montre nt 4. 1 a superficie, où d'autres filons et plu
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sieurs -veines se réunissent, ainsi que leurs di- rections » ART. II. Après avoir remonté le petit puits
de recherche, nous sommes rentrés dans la galerie Saint-Thomas , et nous l'avons parcourue 39 toises -4'7 (17.1-) jusqu'à son extrémité. Cette galerie , qui n'a eu pour objet que de parvenir le plus tôt possible à la réunion dont on vient de parler, et qui doit être prolongée de 46 toises et demie encore pour communiquer aux ouvrages des Anciens, a été dirigée pour cet effet , et suivie dansun rocher tendre, argileux, sur une petite veine de minerai,qui parait encore
du côté du mur du filon. C'est de ce même
côté, et à 26 toises ( 51m- ) de distance du fond du puits Saint-Pierre , que se trouve la traverse qui communique au fond du puits Saint-Joseph , dont l'orifice est au niveau de la galerie supérieure d'écoulement de 84 pieds ( 27m.,25 ) de profondeur , et qui est particulièrement destina à épniser les eaux de tous les ouvrages jusqu'au sol de ladite galerie Saint-Thomas. Du côté opposé de ladite traverse et vis-à-vis d'elle, on en trouve une autre dont l'objet -a été de rejoindre le filon principal, mais qu'elle n'a pas entière_8 toises et 1 ment atteint, quoique avancé e Le ). demie ( » ART. III. Revenant ensuite à l'entrée de la-
dite galerie, nous y avons remarqué que les neuf à dix toises de minerai qui y existent sur
cinq à six pieds de largeur, se soutenaient cinq toises en contre-haut jusqu'à la galerie Saint.
Jacques supérieure, qui n'a été suivie que
douze toises en direction, mais où le filon est très-pauvre à sou extrémité,