Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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ANALYSES
eE SUBSTANCES MildRALES.
des bisilicates et des trisilicates de magnésie, de chaux et d'oxidule de fer, un aluminate résultant de la combinaison de l'alumine avec l'excès des bases que je viens de nommer, aluminate
mière classe correspond à la formule CS'-i-MS',
qu'on peut supposer isomorphe avec l'un des silicates qui l'accompagnent. M. Bonsdorf a rencontré dans la plupart des amphyboles une certaine quantité d'acide fluorique, qu'il regarde comme formant dans ces fossiles une com-
binaison neutre avec une quantité correspondante de chaux.
12. Suries Pyroxènes ; par M. Berzelius. Il en est de ce fossile comme de l'amphybole
sa forme est commune à un grand nombre decombinaisons diverses, formées par des silicates des quatre bases dont nous avons parlé. D'après les expériences vraiment curieuses que M. H. Rose a faites sur la composition des pyroxènes
et d'après les analyses de Laugier, , Hisinger, Bonsdorf, Vachtmeister et Nordenskiold, il paraît que les pyroxènes incolores, ainsi que la malacolite ont, tous donné mais les espèces vert clairet opaques ont souvent offert un excès de silicate de chaux ,et les noires contiennent ordinairement, comme certaines espèces d'amphyboles, une quantité plus ou moins considérable d'alumine, laquelle n'influe ni sur la forme ni sur le clivage du fossile. Dans quelques pyroxènes, le bisiliçate d'oxiclule de fer remplace le bisilicate de magnésie, comme, par exemple,
dans l'hedenbergite, qui, d'après l'expérience de Rose , est CS'--1-fS' , et ne contient pas de magnésie. Les pyroxènes se partagent en quatre classes principales, d'après les proportions et la
nature de leurs parties constituantes : la pre-
qui représente les pyroxènes incolores et transparens ; la deuxième comprend ceux qui contiennent plus d'atomes de chaux que d'atomes de magnésie; la troisième, ceux où le bisilicate de fer entre comme partie constitutive essen-
tielle, et la quatrième enfin se compose des
pyroxènes alumineux, lesquels sont noirs pour la plupart.
i3. Sur l'hydrate de inagne'sie natif: ( Edin-
burgh philosoph journ. ) Ce minéral a été découvert pour la première
fois par Bruce à Hoboken, dans le New-Jersey. Le docteur Hibbert l'a rencontré, en 13t7, dans l'ile d'Unro , l'une des Shetland. Il est mêlé avec du carbonate de magnésie et de chaux, et
forme des veines de i à 8 pouces d'épaisseur
dans la serpentine. Il est composé, d'après l'analyse que le deeteur Fife en a faite', de 0 65902755 0;
Magnésie. Eau. .111.111..a.M.M0
14. Analyse d'une magnésie carbonatée des Indes Orientales; par M. Henry. ( Annals of phylosophy, , v.I,p. 254. ) Ce minéral est en-masses d'un blanc de neige, à l'exception de petites bandes et de points d'un jaune d'ocre. Il n'a extérieurement aucun éclat ; sa transparence est très-faible, et seulement vi-
sible aux angles; sa cassure est un peu conchoïde , passant à la cassure inégale ; ses fragmens sont anguleux ; sa pesanteur spécifique est de 2,5615 ; il se dissout dans les acides avec
P2