Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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SUR LA CARBONISATION
l'auteur propose de pratiquer au haut du four-
neau deux ouvertures au lieu d'une ; la seconde, qui est rarement dans le cas de servir, serait disposée de manière qu'elle pût se fermer à volonté et devra être munie de tuyaux conducteurs qui se rendent à un second condensateur. Cette construction complique, à la vérité, le système; mais il y a souvent beaucoup à gagner de précipiter la carbonisation, pourvu qu'on ne J'accélère pas au point de changer la qualité des produits. Quand on ne veut pas recueillir d'acide (1),
on laisse échapper les vapeurs par les soupiraux. L'opération doit durer de soixante à quatrevingts heures pour obtenir que le charbon soit de bonne qualité. L'outil-sonde, dont il a été parlé plus haut, sert à connaître l'état de la carbonisatime, soit eh
retirant des morceaux de bois carbonisé ou du charbon, soit pour s'assurer si le tassement est égal dans toutes les parties du fourneau s'il ne l'est pas, on ouvre l'évent du côté où ce tassement est le moins considérable, et le soupirail opposé; et bientôt l'équilibre se rétablit. Ldrsquel'opérationsera terminée, on trouvera que le bois s'est affaissé d'environ moitié de sa hauteur, s'il a été empilé horizontalement, non que l'épaisseur de chaque morceau de bois diminue de moitié, mais parce que tous les vides
se remplissent. Quand on s'est assuré que-la carboniseion est (i) L'auteur se propose de décrire incessamment les!ôpiLL rations relatives au traitement des acides.
DU BOIS.
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complète, soit par le sondage, soit par la nature et la couleur du peu de fumée qui peut encore c'est-àse manifester, on donne le coup de jorce;du chadire qu'à l'exception de l'orifice central peau, on ouvre toutes les autres ouvertures et les évents : alors il se produit un dégagement spontanée de gaz hydrogène, qui n'avait pu être
de ce évacué en totalité-. Quelle que soit la cause
dégagement, il est reconnu que, faute d'avoir lieu, le charbon conserverait une teinte rougeâtre, qui pourrait nuire à la vente, tandis qu'il doit être d'un noir intense et très-pur.surface du On voit à travers les soupiraux la tas de charbon devenir incandescente ; lorsqu'il en est en cet état on procède à la suffocation, de avec beaucoup bouchant hermétiquement et soin toutes les ouvertures. On enlève la terre qui était sur le couvercle, et on badigeonne ce couvercle au pinceau avec de la terre délayée de clore les dans l'eau. La meilleure manièreaprès y avoir c'est soupiraux du couvercle, de tôle, de les surmonter introduit les bouchons de manchons de tôle ou de terre cuite, d'un plus que grand diamètre et d'une plus grande hauteurqu'on remplir de la terre les collets, et de les enlève de dessus le chapeau. est d'environ La durée du refroidissement heures, dans des soixante-douze à quatre-vingts -jamais. fourneaux qui ne chôment on le dé, Dès que le fourneau est refroidi, charbon, sauf s'aperçoit que le couvre et l'on du conservé la fornie le retrait indispensable, a
bois, sans mélange de terre ni d'aucune impureté. dans le Pour le' retirer, un ouvrier descend