Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)

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DU BASSIN DE PARIS. MA GNi.'iTE

de déterminer la position d'un terrain par rapport aux autres dans un même bassin : il peut donc être employé ici avec toute sûreté, et les géologues qui admettent ces règles de détermination et qui viennent de voir citer le cyclosto. ma mumia et le lin-meus longiscatus, ont tout de suite reconnu la position du terrain qui renferme la magnésite près de Coulommiers. Ces coquilles ne sont point marines, une d'elles est évidemment lacustre, par conséquent le terrain de magnésite appartient à la formation d'eau douce, et les deux espèces de coquilles que je viens de citer, ne s'étant encore présentées que dans le terrain moyen d'eau douce, dans celui qui est situé entre les deux formations marines

'clu bassin de Paris, c'est à ce terrain d'eau

douce qu'il faut rapporter la magnésite de Coulommiers: ce terrain fut partie, comme nous l'avons montré ailleurs (i,, de celui que nous avons nommé calcaire siliceux. Les marnes calcaires dures, les silex qui accompagnent la magnésite, rappellent les caractères siliceux et calcaires de ce dépôt et complètent toutes les analogies. La magnésite s'étant manifestée d'une manière très-distincte, tant par sa pureté que par sa quantité dans le calcaire siliceux de Coulommiers, les règles de la géologie nous apprenaient que nous devions la trouver ailleurs, en la cherchant dans ce terrain : c'est en effet ce qui est arrivé. En allant vers Paris et à deux lieues environ de Coulommiers, on voit près de Crécy le même terrain avec les mêmes circonstances mi(i)Descript'on géologique des environs de Paris, 1822, pages 38 et 205.

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le néralogiques et géologiques, c'est à-dire , ressemble au. compacte qu'il calcaire tellement les marcalcaire compacte fin du Jura, le silex, et les la magnésite, moins pure, nes argileuses , d'eau douce. mêmes coquilles deux endroits renLe peu de distance des très-présumables

mais

dait ces ressemblances Paris à Sainttout auprès de en se transportant Ouen, sur le bord de la Seine et au pied de Montmartre, on retrouve la magnésite dans un. Couterrain absolument semblable à celui de silex, lommiers : le même calcaire, les mêmes la position les mêmes coquilles s'y présentent ; bien détergypse y est du terrain inférieur au minée. Seulement, la magnésite est ici moins apparente et moins pure; elle ne se présente presque plus qu'en indices : ces indices avaient été aperçus il y a long-temps; mais il en était de ce fait comme de tous ceux qui n'étant pas assez ont importans pour frapper seul.; l'attention, de l'imbesoin pour être remarqués d'acquérir portance par leur liaison avec d'autres faits. Ainsi M. Armet avait déjà indiqué la présence de la magnésie dans des marnes de Montmartre; M. Bayen avait reconnu, il y a plus de trente les silex résinite ans, et m'avait fait voir que renfermaient. Or, ces qu'on appelle menilite, en silex appartiennent précisément à la formation d'eau douce, inférieure au gypse; enfin il est

probable qu'on retrouvera ce minéral soit en indice, soit même en petites masses, dans tous

les terrains de calcaires siliceux de cette même formation , tels que ceux de Champigny, d'Orléans, de Septeuil, etc. Il ne s'agit que de chercher les nids dans lesquels il s'est amassé : je l'ai