Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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DE CARTE d.OLOGIQUE.
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SUE UN ESSAI
contrées éloignées, sur-tout depuis les progrès brillans que cette connaissance a faits dans ces derniers temps. Cependant, la disposition par bassins particuliers qu'ont prise les liquides dans lesquels les formations les plus nouvelles se sont déposées, la tendance qu'ont ces terrains à chan-
ger d'aspect ou plutôt à développer un syslème
.aux dépens d'un autre, selon les contrées
laissent encore beaucoup de doutes à éclaircir. Du reste, j'ai cru pouvoir distribuer ces terrains eu cinq groupes, dont je vais esquisser les caractères généraux. Le premier a pour type les roches connues, dans la géognosie allemande, sous le nom de
toute liegende ou grès rouge, auxquelles je réunis le MaCig710 des Toscans (r) , et plusieurs terrains houillers , notamment ceux du centre de la France (2). Ces terrains se lient si intimement avec les. terrains primordiaux , qu'il est souvent bien difficile de tracer la ligne de démarcation, et ce qui est très-remarquable, c'est que cette liaison a également lieu avec tous les systèmes de terrains primordiaux. Il résulte de cette circons-
(i) On appelle macigno , en Toscane , une roche composée de quarz, d'argile et de calcaire ; c'est un grès argileux, calcarifère qui, à cause de son abondance dans la nature et de la constance de sa composition , mérite une distincti-on particulière. Cette roche contient ordinairement d'autres substances, et notamment du mica , que je ne regarde pas comme essentiel à sa composition. Elle est très-abondante dans les Apennins, oit elle caractérise un terrain particulier. (2) Je ne cite pas ici un des terrains houillers les plus importails du continent européen celui qui traverse le nord de la France et le midi des Pays-Bas, parce que ce terrain a tant de rapport avec le terrain primordial dans lequel il est inter-
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presque toujours de la tance que, participantcouleur des roches prinature et même de la immédiatement , ils mordiales qu'ils suivent difféplus_ grandes présentent entre eux les exemple , que s'ils sucrences. C'est ainsi, par ils sont aussi de couleur cèdent au granite rouge, de felspath rouge , et contiennent beaucoup ils sont gris
.
, s'ils suivent dès, roches talqueuses analogue à celle verdâtres et d'une: composition dans certaines que de ces roches. Il parait même dans que!ques cantons contrées et notamment représentée par formation est des Alpes; cette interposées entre deux terdes couches calcaires la séelles marquent dont rains aussi calcaires, que par paration , et dont elles ne Seladistinguent la texture et dans de légères différences dans dans ces contrées couleur ; ce qui est cause que à distinguer le terrain on a beaucoup de peinesecondaire. de transition .du terrain terrains qui forment Un autre -caractère des moment, c'est occupe en cequantité le groupe qui nous une. de rogrande qu'ils renferment c'est-harénacée , ches à texture clastoïde et ou de grains plus dire composées de fragmensplus ou moins disnature ou mdins gros et decependant que cette texture tincte ; ce n'est pas formation , il y en a , au. soit exclusive à cette entièrement revenu de l'idée calé, que je ne suis pas encore ces houilles devaient aussi que j'avais avancée en 1808 , que terrain de transition. Au être considérées comme un véritable houilles forment la dersavoir si ces surplus, la question deprimordiaux ou la première des terrains nière série des terrains ainsi-dire, une question 'oiseuse, at'secondaires, est, pour tranchée entre tendu qu'il n'existe pas de ligne de démarcation leurs extréreité. qui se confondent par ces deux classes