Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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SUR UN ESSAI
dans les Alpes, dans les Cevennes et dans les Pyrénées, avec des caractères qui le rapprochent tellement du muschelkalk et du calcaire jurassique, qu'il m'a paru préférable de le grouper provisoirement avec ces terrains, d'autant plus
que les matériaux que je possédais sur la France, ne m'auraient pas donné les moyens de soutenir la distinction sur toute la carte. Je crois, au surplus, pouvoir avancer que le zechstein est très-peu abondant dans la partie de la France au nord des Alpes et des Cevennes , qu'il n'y
existe, pour ainsi dire, que dans un état rudimentaire, et qu'il s'y confond presque toujours avec le terrain houiller ou avec des roches marneuses, qui sont probablement les représentans du grès bigarré, système qui est aussi fort peu
développé dans ces contrées. Je ne crois pas inutile , au surplus, de faire
remarquer ici que les terrains rangés dans ce
groupe présentent, en France, une circonstance assez remarquable ; c'est que les couches qui sont au nord du Jura et des Cevennes sont àpeu-prés horizontales, tandis que celles qui se Trouvent dans le Jura, les Alpes, les Cevennes et les Pyrénées, ont constamment une certaine inclinaison que j'ai cru pouvoir désigner par l'expression d'arqdre : cette différence paraît indépendante des époques de formations; mais il est possible qu'elle provienne de ce que les premières forment des collines et les autres des montagnes élevées. La formation de la craie telle que je l'ai déterminée dans un mémoire précédent (m), c'est(i) Annales des mines, ,torne I page 252.
DE CÂRTE GiOLOGIQUE.
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â-dire en. y comprenant les-Auffeaut; les sables et les marnes qui se trouvent en dessous de la
craie proprement dite , constitue le troisième groupe. Je conviens que ce terrain, considéré sous le rapport purement géologique n'est pas plus -important que plusieurs de ceux que j'ai réunis dans le groupe précédent ; mais j'ai cru devoir le distinguer sur la carte", :à cause de l'étendue qu'il occupe en France et dans les Pays-Bas, il forme, au.milieu des terrains plus anciens, des
espèces de golfes, qui se distinguent des contrées voisines par des propriétés physiques particulières.
Je réunis dans le quatrième groupe tous les terrains . postérieurs à la craie , dont l'origine aqueuse n'est pas contestée. Ces terrains qui étaient peu connus , il y a quelques années, se retrouvent presque par-tout, et leur histoire forme actuellement une des parties les plus importantes de la géologie. Leur nombre et les differences qu'ils présentent réclameraient une subdivision, si leurs fréquentes superpositions ne rendaient la représentation de ces détails impossible sur une carte générale. Du reste, ces terrains se distinguent, dans les diverses contrées où ils existent, par des différences notables, qui proviennent de ce que certains systèmes sont plus développés d'un côté que de l'autre ; c'est ainsi que dans le nord de l'Allemagne et des Pays-Bas , ils forment des plaines sableuses, qui se confondent avec les sables de la craie. Dans le bassin de Paris ce Isont les couches calcaires qui dominent. Enfin, Aa Tome ru. 3e. livr.