Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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MNIOIRE
Sint LA JErrnRSOISITE.
ment leur entreprise. Feu le docteur Bruce est le premier qui ait examiné les minéraux de cette contrée. On lui doit la découverte du zinc oxidé rouge ; mais la composition du minerai de fer, qui porte actuellement le nom de franc-
troisième. Ces clivages donnent pour forme primitive un prisme rhomboïdal oblique r.do-ol les angles sont de 1°60 et P,740, taudis que ceux de sa base sont de 940, 45 et 85°,15. On peut ob-
n'est connu que depuis que le professeur Ber-
99°,45 et 80°,15.
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Milite et qu'on sait être une combinaison d'oxide de fer, d'oxide de manganèse et d'oxide de zinc, thiei- en a fait l'analyse au laboratoire de l'Ecole
des Mines de Paris. Il a publié les résultats de
cette analyse dans le 4e. volume des Annales des Mizzes.
Nous allâmes visiter la mine de Francklin, M. Vanuxem , du collége de la Caroline occidentale, et moi, au mois d'août dernier. Ce gîte
renferme un grand nombre de minéraux aussi. nouveaux qu'intéressans : il a vivement excité notre curiosité, et nous sommes persuadés qu'il deviendra aussi célèbre en minéralogie que l'Ut() et l'Arendal. Je ferai connaître tous ces minéraux dans la description géologique de la contrée , que j'espère pouvoir présenter bientôt à l'Académie. Je me bornerai à dire ici que parmi ces mineraux, on remarque, outre le fer oxidulé , le francklinite cristallisé en octaèdres
réguliers tronqués sur les bords, différentes
espèces de grenat, entre autres un grenat noir dodécaèdre analogue à celui de la somma, la condrodite , etc , le minéral nouveau qui est l'objet de cette notice.
Ce minéral; n'a été trouvé jusqu'ici qu'en masses lamellaires; les plus gros échantillons n'excèdent pas le volume d'un oeuf de pigeon. ll présente trois clivages distinctes, dont deux
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tenir, en outre, quatre autres clivages parallèles à l'axe du prisme, et qui font entre eux, deux à deux, des angles de i160 et 640., et
La dureté de ce minéral est intermédiaire entre celle du spathfluor et celle de l'apatite il est facilement rayé par. le pyroxène: Sa pesanteur spécifique est .de 5,5t à 5,52 : sa cou2 leur est d'un-vert olive -obscur passant au brun. Il est un peu translucide sur les bords. Son éclat est faible, celui des faces de clivage est demi-métallique. Sa cassure est lamelleuse dans le sens du clivage, et elle est inégale dans route-autre direction: sa poussière est d'un vert pâle. c II n'est ni électrique ni Au chalumeau, il se fond en un =lobiiie noirâtre. .
Il est inattaquable par les acides à froid.
A l'aide d'une longue ébullition, l'eau. régale en dissout environ une pàrtie sur dix. Deux analyses, qui se sont trouvées parfaite-
ment d'accord, mont donné pour sa composition o,56o contenant, oxigène 29,15
c Sihuliace;. 0,15/ Profonde de manganèse. 0,155 Peroxide de fer Oside de zinc Alumine.
4,24 2,96 5,07
.
0,100
0,010 0,020 0,010
Eau
sont beaucoup plus faciles à obtenir que le
Tome VII,,
3t'.
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