Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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SUR LES sur.rints.
SUR LES SULFURES.
à travers un tamis de soie, et on les mêle en,. semble le plus exactement possible ; on introduit ce Mélange dans un creuset ..de terre, on Je recouvre d'une couche de poussière de char-
bon épaisse d'un travers de doigt pour le garantir du contact de l'air , puis on adapte a9, creuset un 'couvercle 'qu'on lute avec de l'argile; et enfin on chauffe ce creuset, pendant une heure
ou deux, dans un fourneau à vent ordinaire. Cette méthode a l'avantage de n'exiger ni peae-
coup de temps ni une température élevée ;
elle est très-bonne pour préparer les sulfures que l'on doit employer comme réactifs ; mais alors
ces sulfures ne sont jamais absolument purs parce que, comme il n'est pas possible d calculer rigoureusement la proportion de Charbon qui est nécessaire pour opérer la réduction (1), si l'on en met une quantité insuffisante, le sulfure est mélangé de sulfate, et si, pour éviter cet inconvénient, on emploie un excès de ce 'combustible comme il convient de le faire, il en
reste dans le sulfure. J'ai trouvé que l'on se procure très-aisément des sulfures parfaitement purs en chauffant les sulfates dans des creusets brasqués de charbon, sans les mélanger avec ce combustible (2 ) : après
avoir placé le sulfate, broyé ou non, dans le creuset on remplit celui-ci avec de la brasque Dans l'acte de la réduction , le charbon est converti partie en acide carbonique, partie en oxide de carbone; /a proportion relative de ces deux gaz n'est pas la méme pour les différens sulfates, et il y a lieu de croire qu'elle varie pour chaque sulfate selon les circonstances. Le creuset brasqué est un instrument très-précieux dont on ne fait pas un assez fréquent usage. J'ai déjà faitconnaître
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que l'on tasse fortement, et on le bouche avec un couvercle que l'on assujettit avec de l'argile, afin que le charbon ne puisse pas se brûler, etc. Cette méthode est fondée sur la propriété qu'ont les sulfates de se réduire par voie de cémentation comme la plupart des oxides lorsqu'on les tient exposés, en contact avec le charbon, une température convenable, pendant un temps suffisant. Le temps qu'exige la réduction dépend: I°. de la temperature , 20. de la fusibilité Les des sulfures et so. du volume des masses.charéductibles à la simple sulfates sont tous leur blanche-; mais la réduction est d'autant plus prompte que la température est plus élevée. Lorsque les sulfures sont fusibles à la température à laquelle on. opère, ils se réunissent en globules à mesure qu'ils se forment et comme leur pesanteur spécifique est toujours beaucoup plus grande que celle des sulfates dont ils proviennent, ces globules ne tardent pas à couler au fond des creusets : il en résulte que la brasque étant toujours en contact immédiat avec les sulfates, ceux-ci se décomposent très-rapidement. se Aussi, dans ce cas, la réduction peut-ellel'on heures, même lorsque faire en quelques opère sur plusieurs centaines de grammes de matière. Quand, au contraire, les sulfures sont infusibles, ils restent interposés entre la brasque et les sulfates, et alors la réduction est lente -
ailleurs ses princ:paux avantages : ces avantages consistent, infusible ; 2°. en ce qu'il peut contenir
en ce qu'il est altérer ; et 50. en toutes les matières terreuses en fusion, sans les les oxides métallice qu'il opère la réduction de presque tousnécessaire de mélanseul contact et sans qu'il soit ques par le ger aucun corps combustible avec ces oxides , etc.