Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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'SUR LES SULFURES.
Il était déliquescent : en le traitant par l'eau
bouillante, on a obtenu une liqueur brune, opaque, et un résidu de kermès d'une teinte foncée : la liqueur, ayant été neutralisée peuà-peu avec de l'acide muriatique , a déposé du kermès jusqu'à la fin, et n'a pas danné de soufre doré ; elle s'est con-iplétement décolorée, et il s'en est dégagé du gaz hydrogène sulfuré, mais
en petite quantité. On pourrait préparer, par ce procédé, du kermès très -beau et très-pur. Sldfure de et log. de 5g. sodium et de f de sulfate de soude fondu 3 manganèse. sut I ate de manganèse calciné , ont donné un culot de sulfure double bien fondu, compacte,
à cassure grenue, opaque, d'un rouge analogue à la couleur du tartre brut, sans éclat métallique. Ce culot pesait 7g.,8 : d'après cela, on trouve aisément qu'il devait contenir 0,26 de sulfure de sodium. Ainsi, le sulfure de manganèse, qui est métallique et d'un noir foncé, et que l'on ne peut fondre qu'en employant la chaleur d'une forge d'essai , perd son éclat et sa couleur et devient fusible à la température de 600, lorsqu'on le mêle avec le tiers de son poids de sulfure de. sodium. Il me semble résulter de cette observation:la preuve évidente qu'il y a combinaison dans l'union des deux sulfures. Sulfure de 5g. de sulfate de baryte , et log- de sulfate barium et de cuivre,
ne cuivre calcine, ont donné un culot pesant (1). Ce culot était parfaitement fondu compacte, fragile, très-lamelleux , d'un gris de bronze à l'extérieur, mais d'un gris de plomb éclatant à l'intérieur; il ressemblait beaucoup à (1) Cet essai et tous les suivans ont été faits à la tempéra-,
ture de i5o°.
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SUR LES SULFURES.
de la galène. On y- apercevait çà et là quelques grenailles de cuivre rouge. Il s'est promptement effleuri à l'air. Il devait contenir : Sulfure de barium Sulfure de cuivre
0145
o,55
Dans ce composé, le sulfure de barium ac- basr?ulfulet quiert l'aspect métallique, et un éclat que n'a fer. me. pas même le sulfure de cuivre pur. log de sulfate de baryte, et log. de protosulfate de fer, ont donné un culot pesant g.,5. Ce culot était parfaitement fondu, homogène, .
.
compacte, sans bulles, à cassure unie ou légèrement cristalline, et d'un gris métallique foncé, sans aucune teinte du jaune de bronze du protosulfure de fer pur. Il devait être composé de Sulfure de barium Protosulfure .de fer
0,626 0,574
Sulfure de Ici une demi-partie de sulfure de fer suffit ip)luorlinurbn. et de pour donner l'aspect métallique au sulfure de barium.
15g. de sulfate de baryte et 15g. de sulfate de plomb ont donné un culot qui n'a pesé que 17g.; ce qui prouve qu'il y avait eu une grande volatilisation de sulfure de plomb. Il était bien fondu, mais un peu bulleux, à cassure lamelleuse, brillante, d'un jaune sale ,sans éclat métallique : il était recouvert d'une grande quantité de g,repailles de plomb pur. En traitant ce sulfure par Sulfure de l'eau, il s'en est séparé du sulfure de plomb, et calcium et de l'on a reconnu que la proportion de ce sulfure cuivre. s'élevait à peine à 0,10. 5g. de sulfate de chaux cristallisé, et log. de sulfate de cuivre distillé , ont donné un culot parfaitement fondu, pesant 6,47 : il était à cassure grenue et cristalline d'un gris bulleux,