Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)

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SUR LA cHAuxs

ET LE MORTIER.

absolument passive, et ne sont point capables d'améliorer le mortier. Toute substance pierreuse qui adhère à la chaux caustique servir, soit en grains, soit en poudre, à la peut préparation du mortier, pourvu qu'un l'emploie dans une proportion telle, que la continuité des particules de chaux ne soit pas interrompue.

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sultats que lorsqu'on l'emploie immédiatement selon la méthode ordinaire. Cette conclusion était fondée sur cent cinquante expériences, variées de diverses manières il en résultait, par

exemple, que la force du mortier ordinaire étant dans le cas le plus favorable d'une certaine série

d'expérience représentée par 1506, celle du.

70. Toute espèce de pierre qui adhère au Mortier peut servir dans la maçonnerie comme la brique; mais comme les briques se détruisent presque toujours peu à peu par l'alternative de la sécheresse et, de l'humidité, les pierres de taille sont préférées pour les constrtictions hydrauliques, quoiqu'elles coûtent cher. 80. La pierre à chaux n'est pasplus décomposée par la chaux caustique et, lorsqu'elle est employée comme pierre de construction, elle se comporte d'une manière tout-à-fait passive. 90. Les pierres à chaux et les coquilles vent être rendues parfaitement caustiquespeuune forte calcination de douze heures par seulement.

'Observations snr:le Ménzoirede M. John;

par M. Vicat, ingénieur des Ponts-et-

Chaussées. (Annales dechimie, tome 19,

page 22. )

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L'assertion de M. John relative à la éventée, est en contradiction avec cles chaux

faits récens tellement avérés, tellement multipliés je ne puis me dispenser de la combattre que le premier, annoncé qu'une chauxsrasse J'ai, éteinte spontapément et abandonnée, une année, à l'action de l'air dans unpendant lieu couvert et fermé aux vents, donne de bien. meilleurs ré-7

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mortier à chaux éteinte spontanément devenait, dans les mêmes circonstances, égale à 2,293. de six ans après Dernièrement, c'est-à-dire plusrecommencé sur mes premières recherches, l'ai dessein, des briques de mortiers conservés .à savoir : de nouvelles épreuves, et j'ai trouvé, le morpour le mortier ordinaire, 1907; pour tier à chaux éteinte spontanément, 2500. Comment accorder ceci avec l'influence prétendue nuisible du contact prolongé de.l'air sur la chaux éteinte spontanément? 1.1 est vrai de dire que les idées reçues sur ce point de la doctrine des mortiers sont toutes en faveur de M. John ; il est même -à présumer qu'a raison de cet assentiment presque ..général, le savant chimiste allemea se sera dispensé d'examiner la chose avec cite rare sagacité dont il a fait preuve par-tout ailleurs on ne trouve en effet, dans son mémoire, aucune expérience qui ait trait à la &filcuité dont il s'agit. Je lie sais si je dois m'attacher à réfuter sérieusement ce que dit M. John lorsqu'il compare la'pouzzolane avec le sable; car la multiplicité_ des preuves à opposer aux conclusions de cet article, est la seule chose qui soit embarrassante.,11 est sans doute des substances solides qui absorbent l'eau avec autant d'avidité que la brique pilée et la pouzzolane : ces subtanceS devraient.' Hh 'Ionie VII, 3e..iiVt,