Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)
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FONT
DES MINERAIS D'krAIN.
procédé de lavage; mais elles sont décomposables par le feu, tandis que l'étain n'y éprouve
une capacité suffisante pour en contenir de 12 à 5 quintaux.
aucune altération. C'est pour cela qu'après avoir été rendus aussi purs qu'on l'a pu par le lavage, les minerais sont portés à la fonderie ( BurningHouse) , qui renferme de petits fourneaux à réverbère, sur la sole desquels on les étend pour les soumettre à un feu modéré et régulier : les retourne fréquemment avec des rables de fer, et il se volatilise beaucoup de soufre et d'arsenic. La première de ces substances se brûle en pres-
que totalité ; mais l'autre est condensée dans de longs canaux horizontaux disposés pour cet usage. Après avoir sorti ces minerais des fourneaux, on achève la préparation par un lavage subséquent, qui devient alors beaucoup plus utile en raison de l'altération que le minerai a subie et qui a changé le rapport des pesanteurs spécifiques des substances mélangées. Le minerai de cuivre qui se trouve mêlé et qui a subi le grillage est en partie converti en sulfate de cuivre : aussi conservet-on l'eau qui a servi au premier lavage, et l'on en retire le cuivre au moyen du fer métallique.
La grande pesanteur spécifique du minerai
Les lits sont préparés en mêlant- le minerai
avec une proportion de houille (welch culm) , et
I on y ajoute une quantité modérée de chaux éteinte ces substances sont retournées et mouillées (rendues humides), afin de prévenir l'action trop rapide du fourneau déjà échauffé et dont la chaleur pourrait vaporiser quelques portions de métal avant que la fusion fût opérée. La chaleur employée est forte et soutenue, de manière que toute la masse se fonde completement ; on continue ainsi de chauffer pendant sept ou huit heures, au bout desquelles on peut faire
sortir la charge. Le fourneau a une ouverture
à sa partie inférieure, que l'on a maintenue bouchée par de l'argile; on ôte ce bouchon,
et le métal qui coule est reçu dans un vase de fer. On enlève les scories de dessus la surface de
l'étain fondu en les repoussant, et on les fait sortir par une porte qui est opposée à la chauffe,
pendant qu'il coule au dehors par le trou de la percée qu'on a débouché. Cela étant fait, l'étain est versé dans des moules, qui lui donnent la forme de plaques d'une grandeur moyenne, et
d'étain fait qu on peut le soumettre à beaucoup
qui sont soumises à un raffinage subséquent. Les
perte sensible, et généralement on le purifie jusqu'à ce qu'il rende de 5o à 75 pour toc). Dans cet état, ces minerais sont vendus aux fonderies ; on détermine leur valeur en faisant un essai sur une proportion prise avec le soin convenable sur la totalité. Les fourneaux à réverbère dans lesquels on fond la mine d'étain ont la forme ordinaire et
facilement enmasse; on les porte dans un atelier, où elles sont cassées, bocardées et ensuite lavées; on en retire ainsi une grande quantité d'étain
d'opérations de lavage sans qu'il éprouve de
scories qu'on a séparées du métal se prennent
que l'on nomme Prillion et qui est fondu une seconde fois.
Aucune opération de fonte n'est plus facile que celle pratiquée sur ces minerais d'étain, et i m'en estaucun où les motifs du mode de irai-