Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1822, série 1, volume 7)

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BAINS METALLIQUES

seul fond à 440° F; mais un mélange à parties

égales de ces deux métaux devient fusible à 3720 (1870 C.) , et par la seule addition d'une partie d'étain, cet alliage se fond à 352° (176° C.). Si on y ajoute encore de l'étain (r partie), il se fondra à 336° (i67°.20) ; mais -delà chaque addition d'une .partie d'étain ( quoique ce métal soit plus fusible que les deux autres) rend l'alliage de plus en pl usinfusible.Dans le tableau N°. Il, j'ai com-

rnencé 'avec étain 4 et plomb 4; mais au lieu draugmeniér la dose d'étain, comme dans la première série, j'augmentai celle du plomb à chaque expérience, et il.en résulta, comme je m'y étais attendu, une Wugmentation de température par chaque additiOn de ce métal, jusqu'au 557° F.(288°75 C.), degré où l'on peut remarquer qu'alors les additions n'opèrent aucun change'ment dans la fusibilité du composé : ayant mis 70 de plomb avec 4 d'étain, je fus fort surpris de voir que le point de fusion était encore à 5579 ( 288° 75); enfin je fis un mélange de 100 'parties de plomb et de 5 d'étain, et alors le degré de fusion fut ;àu -dessous de 5580 F. (2890 20); au lieu qu'e# retranchant les parties d'étain, et en plongeande thermomètre dans le .plomb seul, le métal n& recommençait à se figer qu'au moment oit le irercure était descendu. à

612°F. Je crois devoir faire observer en terminant

que la différence que nous voyons dans les points

de fusibilité du plomb ne peut être attribuée qu'a l'impureté du métal qu'on employait. C'est ainsi que Newton la porte à 548 F., Lewis au nième point, Morveau à 5900, Kirwan à 5940, Dalton à 610° et Crichton à 612 F. ( 319° C. ),

POUR LA TREMPE.

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sou véritable point. Pour ne pas être exposé à ces erreurs, je me suis servi de plomb, que j'ai moi-même revivifié de la litharg,e, et je puis cet-tifierqu'alors il n'est pas fusible à 5 2° F. (519° C2)

Je dois prévenir ceux qui adopteront l'emploi des bains métalliques pour la trempe des instrumens tranchans, qu'il faut les faire chauffer dans des vases en fonte de fer de grandeur et forme différentes , suivant la nature des instrumens à tremper. Userait bon d'en avoir deux placés l'un contre l'autre, dans le corps d'un fourneau, avec des registres, pour intercepter à volonté la com-

munication du feu, afin de pouvoir, pendant

qu'on trempe l'un , faire chauffer l'autre. Cette méthode de tremper les instru mens tranIl n'y a, chans- présente plusieurs avantages. par ce moyen aucune incertitude sur le degré

de température qu'on doit leur donner, car quand une fois l'ouvrier aura reconnu lequel des bains métalliques convient à l'espèce d'instrument qu'il veut tremper, il n'a plus qu'a les ranger en file sur la surface du métal solide et à

allumer le feu pour le faire liquéfier; mais il faut bien faire attention qu'aussitôt que la surface du métal commence à se liquéfier, d doit enlever promptement tous les instrumens pour les plonger dans l'eau froide , parce qu'alors ils ont tous également acquis la même température. 2°. 11 est très-difficile, pour ne pas dire impossible, lorsque les instrumens ont le dos épais, de leur donner, par l'ancienne méthode, une tem -

tranchant est trop chaud et éprouve même des altérations avant que les autres Parties soient Suffisamment et régulièrement échauffées.Le flou -

pérature, égale par4out, cay souyeot