Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)

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DE FRANCE.

SUR FES MARBRES

ses Raggi , . ses Romagnesi, ses 'Valois et leurs

entravée par tous les moyens, les difficultés et les oppositions que peuvent employer la prévention ou l'ignorance. Enfin, Messieurs, dans l'intérêt de la Statuaire et de l'École française, permettez-nous une dernière observation. Les tarifs des douanes ont bien distingué les livres, les Cartes de les gravures noires, les gravures géographie, coloriées, les lithographies et la musique gravée, de leur matière première, le papier blane : pourquoi clone n'ont-ils pas établi de semblables distinctions pour les marbres travaillés; ou pourquoi, sous la dénornination générale d'ouvrages en marbre, l'Administration des douanes confond-elle, en les prenant 'indistinctement au poids, et les chefsd'oeuvre de l'art et les Vases ou lés meubles de marbres destinés aux derniers usages? Les commerçans et sculpteurs étrangers n'ont que trop bien senti le vice de nos tarifs à cet égard aussi ont-ils profitqdu définit de distinction qu'ils présentent dans les marbres ouvragés, pour introduire dans la patrie des Germain Pilon, des Jean Goujon, des Coustou, des Girardon, des Coyzevbx, des Puget, des BouChardon , des Lemoyne, des Pigalle et des Chaudet, des pacotilles de statues, de bustes, de bas-reliefs et: de sculptures en tous genres. : comme si la France n'avait pas ses Bosio, ses Cartelier-, ses Deseine , ses Dupaty, ses Goys , ses Lemire, ses Lesueur,

nombreux élèves, qui soutiendront dignement la haute réputation de l'École française : Déjà, dans les dernières Sessions, des observations très-sages avaient été faites aux Chambres, et M. de Puymaurin disait même à ce sujet : eh s'est établi en Italie des ateliers de sculpture .'.où l'on travaille le marbre statuaire à côté des » carrières. Des sculpteurs accoutumés à manier le marbre 'fournissent actuellement l'Europe

entière de statues et de bas-reliefs, et paralysent chez nous les talens de nos sculpteurs. Ceux-ci ne travaillent que des blocs de marbre transportés de Carrare à grands frais ; ils ne peuvent lutter avec des artistes inférieurs en talens , le bon marché de ces derniers les faisant souvent préférer aux chefs-d'oeuvre de nos artistes. Ainsi les lions de marbre placés aux Tuileries ont été faits dans les ateliers de Carrare ; ainsi les statues qui décorent nos jar-

» dins et nos boudoirs sortent des ateliers de Carrare; ainsi enfin les tombeaux, les mausolées et tous les monumens funéraires, que des sentimens bien respectables et quelquefbis l'orgueil', entassent dans nos cimetières, nous 1) sont également apportés de Carrare, n'atten» dant plus que le nom de celui auquel sera destiné le monument. » Dans ses conclusions, M. le Baron de Pnymaurin demandait une augmeroation et une distinction dans les droits (l'entrée sur les statues, les bas-reliefs et autres objets sculptés en marbre blanc ou en albâtre; mais de plus graves motifs

Cémence Isaure, qui institua les jeux floraux à Toulouse, exécuté par Mademoiselle Julie Charpentier, sont l'un et l'autre en marbre blanc des 1) yrénées.(Exposition du

t'al des Arts, 1'822, 11". 1577 e1 177,5.)

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étaient alors en discussion : ses observations, quoique écoutées favorablement, ne purent être Tome FIII, Ire. lier.