Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)
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SURLES MARBRES
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de la Taule dans l'Ariége, et de Rapp-Saint-Béat été dans la Haute-Garonne, qui ont également On peut voir clans exploitées par les anciens. notre Rapport sur les produits de l'industrie française, exposés au Louvre en 1819 (i) , les notices que nous avons données sur les marbres découverts par M.Capel-Layerle. Suivant nos plus célèbres statuaires, les mar-
par les sculpteurs, qui. considèrenfla tra.nslucialité comme une qualité essentielle, qu'ils ne parviennent à donner artificiellement aux marbres qui en sont privés, que par des préparations particulières, qui peuvent lés altérer et souvent faire perdre aux parties les plus délicates des statues la pureté 'du travail. Sous le rapport de la glyptique et de la sculpture, le marbre statuaire des Hautes-Pyrénées doit
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M. Dubrières nouvellement découvertes par effet, sous rien à désirer. En mége ne laissent de la nature, de la dureté, les différens rapports généralement de toutes les -de la blancheur, et propriétés du marbre blanc statuaire, celui des les conditions carrières de Sost réunit toutes grain fin, serré, et exigées : ainsi il présente un toujours uniforme et homogène. Sa cassure est pleine, compacte, légèrement écailleuse, quelquefois cristalline ou spathique. plus mais le plus souvent semblable à celle de laégale alors parfaitement belle cire blanche., et dans quelque sens qu'ait été opérée la. rupture. elle Sa dureté est égale dans toute la masse, et quelque sens qu'on y est au même degré, dans l'éprouve en passe et en contre-passe. la disposition fissile ou Il ne présente pointmarbres, talqueux ou magfeuilletée de certains compacte an contraire nésiens; sa contexture est et de la plus parfaite homogénéité. le Sa couleur varie entre le blanc de neige et blanc de lait. Il offre une demi-transparence qui le rapproche de certains marbres grecs tant recherchés
mêmes caractères et propriétés que les marbres blancs, regardés comme les plus purs, et nous n'y avons pas trouvé les parties talqueuses, magnésiennes ou 'argileuses, qui déterminent l'altération de beaucoup de marbres. Quant au volume des blocs, ce marbre consti-
de 1. 8 9 , par (t) Rapport du jury d'admission à l'epositipu granits de chap. XLVI , marbres et M. Héricart de Thury, France, pages 5oo et suiv.
vert et par gradins, comme le pratiquaient les anciens, qui ont laissé dans quelques carrières
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être placé au même rang que ceux de Carrare ; il se
travaille avec la même facilité ; mais il a sur eux l'avantage d'une plus parfaite égalité dans le grain el la dureté, et celui bien plus précieux encore
de ne point contenir de noyaux siliceux ou quarzeux; qui font souvent rebuter des blocs des plus beaux marbres de Carrare et de Luni.
Essayé chimiquement, ce marbre jouit des
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tuant la montagne même, on peut en extraire des masses de toutes dimensions , M. Mimée annonce, par des certificats des ,autdrités locales, que sur les trois cents blocs présentementextraits, il y en a plusieurs de io à i t mètres de longueur, sur plus d'un mètre d'épaisseur. Après la découverte de ces marbrières, M. Du-
mege a formé à 'Toulouse une société sous la raison de MM. Lafont , Villiers et compagnie. L'exploitation des marbrières se fait à décnu-
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