Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)
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EXTRAITS DE JOURNAUX.
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De ces faits, M. Wollaston conclut qüe l'atmosphère terrestre a une étendue finie et limitée par le poids individuel des derniers atômes de grandeur définie qui ne sont plus séparables par la répulsion de leurs parties, et il lui semble que dès qu'il existe un corps composé de particules ultérieurement indivisibles, tous les autres corps doivent .être constitués de la même manière, et que_par .conséquent les quantités équivalentes, que noùs avons appris à désigner et à apprécier par des nombres proportionnels , expriment bien réellement les poids relatifs des atômes élémentaires, qui sont le non plus ultra des recherches et des décompositions chimiques.
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froid et congèle l'eau, tandis que le souffle du réservoir de la pompe à feu de Chaillot, où la pression est constante et de2,6 atmosphères, ne fait pas varier le thermomètre.
3. Extrait d'un mémoire sur le froid produit par l'évaporation des liquides (i) ; par M: Gay Lussac (An. de Ch., t. XXI, p. 82). Cull en est le premier qui ait avancé que le froid produit sur les surfaces humides est l'effet de l'évaporation. Ilareconnu que ce froid est plus grand dans un espace vide que dans l'air, parce 'que
l'évaporation y est plus rapide ; qu'il est aussi plus grand par un vent chaud et sec, que par un vent froid et humide ; que les liquides produisent d'autant plus de froid en s'évaporant, qu'ils sont plus volatils ; que les acides concentrés, bien loin de produire du froid quand ils sont exposés à un courant d'air, produisent au. contraire de la chaleur, parce qu'ils attirent puissamment l'humidité de l'air, mais que lorsqu'ils
Sur la iljakation de l'air; par MM. Welter et Gay-Lussac (Ail. de Ch., t. XlX, p. 456). MM. Welter et Gay-Lussac ont observé le fait
suivant:
1;-.aie qui s'échappe d'un vase en soufflant par une ouverture, sous une pression quelcOnque , ne change pas de température, quoiqu'il se di-
sont délayés, ils se comportent à-peu-près comme
late. en sortant du vase. Itsemblerait résulter de là qu'il y a de la chaleur produite dans le souffle de l'air, et que cette chaleur est d'autant plus considérable que la différence de pression qui produit le souffle est plus grande, de telle manière que le réchauffement compense le froid produit par la dilatation. Ce fait expliquerait la chaleur qui se produit lorsque l'air entre dans un espace vide, ou occupé par de l'air à une pression moindre ; il expliquerait encore pourquoi le souffle de la machine à colonne d'eau de Schemnitz produit du
l'eau, enfin il est parvenu à faire congeler l'eau dans le vide, en plaçant un vase rempli d'éther nitreux dans un autre vase contenant. de l'eau. Tout le monde connaît le procédé ingénieux par lequel Leslie est parvenu à faire congeler l'eau même au milieu de l'été, en absorbant sa vapeur à mesure qu'elle se forme , et à produire un froid presque suffisant pour faire passer le
mercure à l'état solide.
(i) Ce mémoire a été lu à l'Académie des sciences, le 6 mars 18t4.
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