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Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)

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ï o4

CHIMIE.

T"""" de Vair sec

à. la pression

d e o.1,76 .

latempérature de l'air.

1

5°,82 6,o9

2

6,57

3 4

6,66 6,96

5

6 7

8 9

10

II

I

Produit lm'

Pévaporation au-dessous de

00

12 13

i4 /5 16 17

18 19 20 21

22 23 24 25

AIIAISMIIIMENT

ABAISSEMENT

uryrkemrcas

de température

7127

7,59 7,92 8,26 8,61 8/97 9/57 9,70

10,07

1°,44

10,82 11,20 11,58 11,96 12,34 12,75 13,12 , 15,51 13,90

J4,50 14,70

entre ABAISSEMENT

calmné.

les résultats de l'expérience

o, ce,

ta lcul.

calculé ;

la température de l'air sec étal)

u_de,,,,, ,n

d'un nombre d'e degrés correspon dant et é.al à chaque nombre de

la I,. colonne.

50,85

0°,05

6,25 6,55 6,85 7,15

0,16

7,45 7,80

8,15 8,45 8,75r 9, '3 9,65 i0,05 10,45 10,75 11,15

11,65 12,05 12,45 12,95 13,55 x3,85 14,25 14,65 15,25

t5,75

0,18

0,19 0,19 0,18

021 ,

o, 25 0,19

0,,4

0,18 0,28 0,55 0,38 0,51 0,33 0,45 0,47 0,49 0,61 0,62

0,75 0,74 °,75 0,95 1,05

5°,85 0,61 5,37 5,15 4,89 4,85

4,45 4,21

5,99 3,77 5,55 5,37 3,19 3,01

2/95 2,65 2,51 2,57

2,2J7 2,09 1,9Jp1,85 1,75 1,65

1,55 i,45

Quoique l'accord entre les résultats de exp rience et ceux du calcul ne soit pas aussi grand qu'on pourrait le désirer, il est néanmoins plus satisfaisant que je ne m'y étais attendu. Lorsque

je fis mes expériences, la température de l'at-

EXTRAITS DE JOURNAUX. ioS -mosphère était de G à 8 degrés, et j'eus beaucoup peine à porter celle de l'appartement où j'opé-

rais à 25°. Cette circonstance a sans doute contribué à porter quelque incertitude dans mes résultats. La chaleur abandonnée par l'air pendant l'évaporation dépendant évidemment de sa densité, il en résulte que, toutes choses égales d'ailleurs, le froid produit doit augmenter à mesure qu'elle diminue. Ainsi la température de l'air étant de 12°,5 et la presssion de 65 centimètres, le froid produit par l'évaporation a été de io°,5 ; d'après le calcul, on aurait dû obtenir 11°,2. Dans une autre expérience, la température de l'air étant la même que dans la précédente, mais la pression seulement de 5o centimètres, le froid a été de 12°,0, et, d'après le calcul, il aurait dû être de.12°,9J'ai supposé jusqu'à présent que l'air était parfaitement desséché; mais si on le prend dans l'état hygrométrique où il est ordinairement, le froid produit par l'évaporation ne sera plus aussi considérable, et il sera même nul dans le cas où l'air serait saturé d'humidité. Le froid est relatif à la quantité d'eau que l'air peut faire passer à l'état de vapeur ; mais cette quantité n'est pas connue immédiatement par celle déjà contenue dans l'air avant qu'il arrive sur la surface humide. Supposons en effet que la température de l'air soit de 1o0, et qu'il soit saturé à moitié d'humidité ; supposons encore que le froid produit soit de 40, iI est évident qu'a ce terme, l'air qui était saturé à moitié d'humidité à Io°, le sera davantage à cause du refroidissement qu'il a éprouvé, et que la quantité d'eau qui peut s'éva.

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