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EXTRAITS DE JOURNAUX .

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porer est justement égale à celle qui manque à l'air, à la température de i o0--40=--60, pour être

considérable, et il suffit pour déterminer la con-

saturé. Si l'état hygrométrique de l'air est connu d'avance, on pourra calculer le ',degré de froid qui doit être produit par l'évaporation : il faudrait

Mais comme, dans son état de sécheresse le plus ordinaire, il contient environ la moitié de l'eau nécessaire à sa saturation, ce n'est guère que vers le 2nie degré de température de l'air, que le froid produit par l'évaporation pourrait congeler l'eau. Sur les hautes montagnes, où l'air est àla-fois plus rare et plus sec que dans les plaines, la congélation peut avoir lieu à une température plus élevée ; et Saussure, en faisant tourner sur

seulement connaître la capacité de la vapeur aqueuse existant dans l'air avant l'expérience ; mais comme le volume de cette vapeur est une petite fraction de celui de l'air, on pourra sans erreur sensible substituer à sa place un égal volu aie d'air qui aurait la même force élastique. on ne connaît point l'état Si, aucontraire' hygrométrique de l'air, mais seulement sa température et le froid produit par l'évaporation, on pourra le déterminer d'après le froid qui serait produit dans les mêmes circonstances par l'air sec. En général, on peut parvenir à connaître l'état hygrométrique de l'air, d'après le froid. produit par l'évaporation ; mais comme ce froid est variable avec la pression de l'air, sa température., son degré d'humidité, il faudrait des tables très étendues pour le déterminer avec exactitude.

J'avais voulu entreprendre ce travail, en répétant mes expériences sur le froid produit par l'évaporation, et en en faisant de nouvelles ; mais

ai été rebuté par sa longueur, et le défaut de

données suffisamment exactes, et sur-tout par la considération que l'ingénieux procédé de Leroy était susceptible d'une application plus facile, et que, dans l'état actuel de la physique, il était de beaucoup préférable. Le froid produit par l'évaporation dans un air sec est, comme on. l'a vu dans le tableau, assez

gélation de l'eau dans un air qui serait à 80.

le col du géant un thermomètre dont la boule

était enveloppée d'une éponge, a obtenu un refroidissement de 90,3 au-dessous de la température de l'air qui était de o°,1. Ainsi, l'évaporation peut concourir avec le rayonnement pour déterminer la congélation de l'eau à la surface de la terre, dans un air dont la température serait de plusieurs degrés au-dessus de zéro. Néanmoins

je ne pense pas qu'on doive, dans aucun cas, lui attribuer l'abaissement de température que l'on observe dans certaines cavernes au-dessous de la température de la terre, dans le même lieu. Le froid produit par l'évaporation dépendant de la quantité de chaleur que le liquide absorbe pour se réduire en vapeur, et de la capacité du gaz qui détermine l'évaporation, il est facile de déterminer l'une de ces quantités quand tous les autres élémens qui concourent à la production du froid sont connus. En terminant cet extrait, je ferai remarquer que la question dont j'ai cherché seulement à apprécier les principaux élémens , est une des plus intéressantes de la physique, et qu'elle ne pourra être résolue complétement qu'après la con-