Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)
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suren mêlant à la liqueur du nitrate de cuivre le soufre pour en précipiter saturé d'ammoniaque et le sulfure (l'antimoine, puis de l'acide muriatique , qui y produit un précipité blanc infusible la solution et fixe d'acide antimonieux. Quandd'antimoine, saturée de .sulliire est au contraire absorbent le métal, l'hydrogène et le potassium devenu libre foxigène; le soufre en même temps le sulfure sic combine au potassium restant, et d'antimoine se dépose peu-à-peu ; il n'en reste du plus dans la liqueur quand celle-ci contient sulfure sulfure de potassium K S'a, parce que ce ne peut tenir en dissolution aucun sulfure métallique. Dans l'un et l'autre cas, lorsqu'on sature la dissolution par un acide, il se forme deux précipités successifs, le premier de kermès et le der-
nier de soufre,doré (aztratzan antinzonii) d'un beau rouge. Celui-ci se dissout dans l'acide muriatique avec dépôt de soufre et dégagement d'hydrogène -
sulfuré : c'est le sulfure S b Si qui correspond à l'acide antimonieux. Ce Sulfure se produit, dans le premier cas, parce que l'hydrogène sulfuré réagit sur l'acide antimonieux, et dans le second est réduit cas, parce que l'oxide d'antimoine sulfure de pohydrogène sulfuré ou un par un plus de deux atomes de tassium , qui contient précipité ne contient d'exsoufre; mais jamais le cès de soufre. On obtient le même sulfure rouge (Sb S4) en mêlant de fantimonite de potasse avec un hydrosulfure alcalin et un acide. Le sulfure d'antimoine est soluble dans l'hydrosulfure de potasse neutre avec dégagement d'hydrogène sulfuré ; il s'en dissout une plus grande quantité à chaud qu'a froid. La dissolu-
EXTRAITS DE JOURNAUX.
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-fion est décomposée par l'eau, et elle ne peut ja..mais contenir i atome de sulfure d'antimoine pour atome de sulfure de potassium. Lorsqu'on fait fondre une partie de sous-carbonate de potasse avec 16 parties de sulfure d'antimoine, il se forme une masse homogène, de couleur gris d'acier, ayant une cassure vitreuse et l'écl# métallique, sans aucun signe de cristallisation, insoluble dans l'eau, friable ,,facile à-pul-
vériser et donnant une poudre brune foncée.
Quand on emploie 2 de sulfure d'antimoine pour
de sous-carbonate de potasse, on obtient une substance brune tirant sur le rouge, bien liquide, et qui est probablement la combinaison saturée de sulfure S b s, mêlée d'un composé d'oxide d'antimoine et de potasse, avec lequel le sulfure peut se fondre en toutes proportions. nfin lorsqu'on emploie une plus forte proportionde sous-carbonate, la combinaison est moins fusible, et il se sépare de l'antimoine métallique. La production de l'antimoine métalliqueprovient de ce que dans ce cas il se forme de l'acide antimonieux , au moyen de quoi le potassium du sulfure d'antimoine pour se saturer de soufre ; il n'y a de soufre acidifié dans an.cun cas. Il est évident que lorsqu'il se forme de libredécompose
cette manière de l'antim onite de potasse, ce sel n'étant que très-peu soluble dans un liquide qui contient d'autres substances, les acides doivent pou-
voir précipiter de la dissolution une plus grande quantité de sulfure rouge d'antimoine après le sulfure brun, lorsque la combinaison a eu lieu par la voie sèche, que lorsqu'on a employé la voie humide ; ce qui est confirmé par l'expérience. La meilleure proportion pour préparer le kerK2